jeudi 4 novembre 2010

Gbagbo et Ouattara élus pour le 2e tour en Côte d'Ivoire

Le président sortant Laurent Gbagbo est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire mais un second tour sera nécessaire face à l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara aucun des candidats n'ayant réuni une majorité absolue.
 Gbagbo obtient 38,3% des 4,4 millions de suffrages exprimés lors des opérations de vote dimanche tandis que Ouattara arrive en deuxième position avec 32% des voix, selon les résultats provisoires fournis par la Commission électorale indépendante (CEI), mercredi soir. Un second tour aura lieu vraisemblablement le 28 novembre.Henri Konan Bédié, qui se présentait lui aussi face au chef de l'Etat sortant lors de ce vote destiné à sortir le pays de plusieurs années d'impasse politique et militaire, se classe troisième avec 25,2%.Quelques heures avant l'annonce de la CEI, Konan Bédié avait réclamé un nouveau décompte des suffrages de l'élection de dimanche qui s'est déroulée dans le calme."Le PDCI (...) dénonce une volonté manifeste de tripatouillage des résultats.
Le PDCI exige l'arrêt de la proclamation des résultats et le recomptage des bulletins de vote," a dit Bédié dans un communiqué lu par son directeur de campagne Djédjé Mady.Comme cela était prévisible, Ouattara enregistre ses meilleurs résultats dans le nord du pays dont il est originaire et où les soldats s'étaient soulevés contre le pouvoir gouvernemental d'Abidjan en 2002 conduisant à une guerre civile.Les observateurs internationaux dépêchés sur place ont salué le bon déroulement des opérations de vote mais ils redoutaient un regain de tension alors que la CEI tardait à publier les résultats de ce premier tour.
Ils ont également émis des réserves après s'être vu refuser à plusieurs reprises l'accès à certains opérations de dépouillement des bulletins.De nombreux Ivoiriens craignent qu'une campagne au coude à coude favorise un retour de manifestations violentes dans les rues des grandes villes. Mercredi, Abdijan était calme.

ESCROQUERIE ESTIMÉE À PLUS DE 31 MILLIONS DE FRANCS : Directeur de deux structures «fictives», Aliou Touré roule dans la farine des sociétés et des banques

Se disant Directeur de deux sociétés, Aliou Touré séjourne depuis avant-hier à la prison centrale de Rebeuss. Il a été perdu par des faits d'escroquerie multiples sur onze victimes identifiées et un nombre important non encore identifié. Au cours de ses manoeuvres frauduleuses, Aliou Touré a même tenté de rouler dans la farine un ministre de la République. Cette affaire a été mise à nu jeudi dernier. Ce jour-là, il est appréhendé en pleine rue à Fass, par la dame Awa Donzo, employée dans une société de consommables informatiques. L'affaire ayant atterri à la police de la Médina, la dame a révélé aux limiers que Aliou Touré lui avait passé une commande de matériel d'une valeur de plus de 200 000 F, avant de se fondre dans la nature. L'enquête menée a permis d'identifier une autre victime, Mamadou Ndione, patron de «Lébou Gui», qui a connu le même sort et a perdu dans l'opération une valeur de 3 77 460 F.
Un véhicule de luxe loué à «Coseloc», un bureau classe Vip, pour appâter ses «proies» La poursuite de l'enquête a permis de mettre à nu le modus operandi de Touré. À la tête de deux sociétés certes régulièrement constituées, mais qui «ne sont que de nom», selon nos sources, il inspecte des sociétés spécialisées dans la fourniture de consommables bureautiques où de mobiliers de maison. Il se présente sous de grands airs, à bord d'un véhicule de luxe, pris en location à la société Coseloc, (qui le poursuit pour n'avoir pas honoré ses engagements). Là, il passe fortes commandes pour le compte de l'une de ses sociétés et se fait livrer sur bon de commande, avec une date d'échéance lui permettant de solder. Seulement, dès livraison, le bonhomme disparaît de la circulation. La marchandise perçue est mise à la disposition de ses acolytes commerçants, qui la bradent. Et pour mieux appâter ses «proies», «il s'est doté d'un bureau de type Vip, avec toutes les commodités (frigo bar, poste téléviseur, Lcd, climatiseur, machine à café de grande marque...», ont confié nos interlocuteurs. Face aux limiers, Aliou Touré, qui avait auparavant déclaré être natif de Diourbel, a revu sa copie et soutenu être plutôt de Kaolack. Ce n'est pas tout, puisqu'il va rajouter se nommer également Baye Cissé Touré. Poursuivant, il a indiqué être à la tête de deux sociétés : le Cabinet international d'études et de recherches pour le développement à la base (Cierdep), et l'Entreprise de commerce international - Import Export – Transit – Prestation de services (Eci). Les hommes du commissaire Dramé, faisant preuve de perspicacité, ont découvert qu'il variait de titre, passant tantôt de la qualité de Président directeur général, à celle d’homme d'affaire, ou encore à celle de chercheur…
Il avait tenté de gruger le ministre de l'Agriculture Une perquisition faite a permis de découvrir qu'il était détenteur de trois cachets différents, révélant ses différents noms et qualités, où il passe même pour un professeur. Fouinant davantage, les enquêteurs sont tombés sur une lettre qu'il a adressée au ministre de l'Agriculture et de la Pisciculture, le 2 juin 2009, où il passe pour un chef religieux, «gros producteur» à Nioro. Dans ladite lettre il sollicitait l'obtention de 5 tonnes d'engrais. Ce n'est pas tout, les limiers ont aussi découvert dans ses paperasses une montagne de bons de commande, de structures se plaignant d'avoir été victimes des oeuvres de Aliou Touré.
L’escroc est sous le coup de onze plaintes C'est le cas de «Universel Business», grugé à hauteur de 800 000 F, «Armena» 4 005 666 F, «Daoud Bureau» 2 613 800 F, «Office consommable» 5 780 000 F, «Home tech» 20 millions, «Pack Sen» 3 363 000 F, Coseloc 1 561 000 F. La liste est loin d'être exhaustive, puisque dans le lot figurent d'autres sociétés de renom et banques dont, Bisic, Bceao..., victimes de chèques en bois. La plupart des victimes citées ont porté plainte ou confirmé leur requête. Sachant les carottes cuites, Aliou Touré a balancé ses acolytes, son chauffeur Abou Bop et les receleurs Papa B. Ndiaye et Momar Ndiaye qui ont été arrêtés. Confrontés, ils se sont rejeté la responsabilité, avant d'être déférés au parquet, au moment où selon nos sources, d'autres plaintes contre Touré affluaient encore à la Dic. L'affaire devrait en principe être enrôlée jeudi prochain devant le juge pénal.

LAC DE GUIERS N°1 : «Contre Modou Lô, ce sera œil pour œil, dent pour dent»



Il couve son poulain Lac de Guiers n°2 depuis ses premiers pas dans la lutte avec frappe, en 2003. Lac de Guier n°1, chef de file de l’écurie Walo, n’a jamais lâché son bonhomme, qu’il considère comme un fils, un frère, mais aussi un confident. Dans l’entretien qu’il nous a accordé dans une salle de musculation de la place, le chef de file de l’écurie Walo revient sur la préparation et les chances de son poulain dans le combat devant l’opposer à Modou Lô.


Que vous inspire le nom de Lac de Guiers n°2 ?

Lac de Guiers n°1 : Lac de Guiers n°2, c’est mon fils, mon petit frère, c’est mon confident et mon complice. On se confie beaucoup.Lac de Guiers n°2 sait des choses sur moi que je n’ai partagées avec personne d’autre. Et vice-versa. Aujourd’hui, je suis capable, rien que dans le regard, de savoir si mon poulain est heureux ou triste. C’est une personne entière, qui peut partager ses secrets. Il n’est pas hypocrite. Il est pieux et humble. Lac de Guiers n°2 et moi ne formons qu’une et une seule personne.

Est-ce qu’il vous arrive de lui trouver des gris-gris quand il doit descendre dans l’arène ?

Bien sûr. Je vous ai dit tantôt que Lac de Guiers n°2 et moi avons partagé beaucoup de choses que je n’ose pas révéler dans la presse. Mes gris-gris sont ses gris-gris. Si on m’avait dit de perdre face à Zale Lô pour que Lac de Guiers n°2 puisse gagner devant Eumeu Sène, je l’aurais fait. Je suis prêt à couper ma main pour Lac de Guiers n°2. Sans hésitation (il jure sur son marabout).

Après huit années de compagnonnage avec Lac2, qu’est-ce qui vous a une seule fois déçu chez lui ?

Lac de Guiers n°2 ne m’a jamais fait quelque chose de mal.

Cependant, après son combat contre Eumeu Sène, des malintentionnés sont allés lui dire : «Boy, fais attention à Lac de Guiers n°1, c’est lui qui a vendu ton combat.» Quand j’ai eu vent de cela, j’ai eu très mal. Heureusement, entre mon poulain et moi, c’est une longue histoire d’amitié. Et ce n’est pas ces petites histoires qui peuvent nous séparer.

Et comment il a réagi ?

Nous avons discuté comme des frères, comme un père et son fils, et entre deux complices.

Vous voyagez à la recherche de marabouts pour votre poulain ?

Les voyages, on les faisait à trois. Il y avait feu Mohamed Ba «Mama», Lac de Guiers n°2 et moi. Nous avons beaucoup voyagé ensemble à la recherche de bons marabouts. Et quelques jours ou quelques mois avant le combat, Mohamed Bâ «Mama» ou moi allions récupérer les gris-gris ou les portions magiques déjà préparés par les marabouts. Si vous observez bien les combats, je suis toujours à côté de lui pour veiller au grain. Je suis impliqué dans les séances d’entraînement et sur le côté mystique.

Lac de Guiers n°2 vous a-t-il fait part de son combat contre Modou Lô avant de s’engager avec le promoteur ?

Il ne fait rien sans me prévenir. Toutes les négociations, du déroulement jusqu’à l’aboutissement de l’affiche, rien ne m’a échappé.

Pouvez-vous revenir sur les négociations du combat contre Modou Lô ?

Tout juste après la clôture de la saison, Lac de Guiers n°2 m’a téléphoné pour me dire que Luc Nicolaï voulait le mettre aux prises avec Modou Lô. Je lui ai alors dit d’accepter car, quelles que soient ses victoires dans l’arène, s’il ne croise pas Modou Lô, son palmarès ne sera pas étoffé. Quelques mois après, Lac2 est revenu pour me dire que Gaston Mbengue est sur l’affiche ; je lui ai dit d’étudier l’offre des deux promoteurs. Vous savez que je suis très ami avec Luc Nicolaï. Mon souhait est que Lac de Guiers n°2 gagne beaucoup d’argent. Je lui ai dit d’accepter le promoteur qui offrirait le plus de sous.

Finalement, c’est Luc Nicolaï qui a décroché le combat.

Parfois, je participe au montage des combats. Avec Batika, Ness, Zoss, Baboye… Pour son combat contre Zoss, j’étais bien impliqué. C’était le combat pour le compte de la finale du Claf. Après le refus de Gaston Mbengue d’organiser la finale, Luc Nicolaï m’a appelé pour me faire part de son désir d’organiser la finale du Claf. Je lui ai donné mon accord de principe. Après avoir discuté avec la famille de Lac de Guiers n°2, cette dernière m’a donné son aval. La finale entre Zoss et Lac de Guiers n°2 fut alors organisée pour un montant de 15 millions à chaque lutteur.

Comment avez-vous connu Lac de Guiers n°2 ?


Si mes souvenirs sont bons, je pense que c’était en 2002-2003. Lac de Guiers n°2 était en compagnie de Balla Gaye n°2 et de feu Mohamed Bâ «Mama».Ce dernier m’a dit que ce jeune lutteur était un Socé qui voulait être pensionnaire de l’écurie Walo. Après les salutations et les présentations, feu Mama lui a donné le surnom de Lac de Guiers n°2. Ce jour-là, à l’école, il y avait des contestations, car beaucoup de mes poulains voulaient avoir le surnom de Lac de Guiers. Mais avec l’emprise de feu Mohamed Bâ au sein de l’écurie, les autres lutteurs se sont vite pliés à son désir.

Vous avez dit que Lac de Guiers n°2 était en compagnie de Balla Gaye n°2. Pourquoi ce dernier n’a pas intégré l’écurie Walo ?

Auparavant, l’écurie Walo et l’écurie Balla Gaye étaient une seule entité. Les lutteurs s’entraînaient ensemble. C’est à la suite d’une incompréhension entre le défunt Alioune Sèye et Balla Gaye n°1 que le groupe a éclaté.

Balla Gaye n°1 a fondé son école et Alioune Sèye et moi avons repris l’écurie Walo. En partant, Balla Gaye n°1, qui est l’ami de Double Less, a récupéré Balla Gaye n°2 dans son école.

Pensez-vous que Lac de Guiers n°2 sera à la hauteur de la bataille psychologique face à Modou Lô qui est un spécialiste dans ce domaine ?

(Rires) Modou Lô est un provocateur. Ce fait n’est pas une information, car nous savons comment est notre adversaire. Le jour J, nous prendrons toutes les dispositions pour contrer ses provocations. Ne soyez pas surpris de voir un autre visage de l’écurie Walo, le 4 avril.

Qu’allez-vous faire ?

De nature, nous sommes pacifiques, mais nous riposterons si on nous attaque. Ce sera œil pour œil, dent pour dent.

Certains observateurs pensent que Lac de Guiers n°2 a les atouts pour être «Roi des arènes» mais son handicap est qu’il est quelque peu hésitant.

Vous savez, les anciens lutteurs ont fait leur temps. Je n’ai rien contre eux, mais il faut savoir que la lutte évolue. Aujourd’hui, personne ne peut cerner Lac de Guiers n°2. C’est un lutteur imprévisible. Il peut déjouer tous les plans de son adversaire. Des techniciens se sont mis à critiquer Lac de Guiers n°2 après son combat contre Eumeu Sène. Ces anciens lutteurs qui le jugent ne connaissent pas bien Lac de Guiers n°2.

Pourquoi vous dites que les observateurs ont commencé à critiquer Lac de Guiers n°2 que depuis son dernier combat ?

Parfois, j’ai envie de rigoler quand j’entends des gens dire que Lac2 ne sait pas lutter. Ou bien face à Eumeu Sène, Lac de Guiers n°2 a fui. Combien de prises Eumeu Sène a tentées pour faire tomber Lac de Guiers n°2 ? Dans ce combat, Eumeu Sène a tenté un crochet extérieur ; il n’a pas réussi. Il a ensuite essayé un crochet intérieur ; Lac2 l’a déjoué. Eumeu Sène a convoqué la bagarre, mon poulain a résisté. Même la prise qu’Eumeu Sène avait réussie face à Balla Gaye n°2 n’a pas prospéré.

Un lutteur aussi expérimenté qu’Eumeu Sène, plusieurs fois sélectionné en équipe nationale, qui ne réussit pas à battre Lac de Guiers n°2 avec toute la panoplie de prises qu’il a sorties ce jour-là, c’est que Lac de Guiers n°2 est un technicien. Il n’a pas fui face à Eumeu Sène. Ses sorties répétées derrière les sacs de sable étaient une stratégie pour énerver son adversaire, le pousser à la faute. Un autre lutteur aurait mordu la poussière. Il faut parfois reconnaître le mérite d’un lutteur qui se sort des situations compliquées.

Votre poulain va-t-il préparer ce combat hors du pays ?


Je ne sais pas encore. Mais j’ai toujours été contre les voyages à l’extérieur. Vous dépensez des millions pour préparer un combat de lutte à l’étranger pour, de retour au pays, ne pas avoir le poids idéal. Le lutteur est alors obligé de reprendre tout à zéro.

A mon avis, les voyages à l’étranger, pour un lutteur, c’est du gâchis. 

ELLE NE SUPPORTE PAS QUE SON EX-MARI EPOUSE SA VOISINE : Absa arrache l'oeil de sa rivale avec de l'acide et la fait avorter


C'est parce qu'elle ne supporte pas que son ex-époux se remarie dans son quartier, qu'Absa Diallo s'en est prise à la nouvelle élue du cœur de son ex. Elle a arraché l'œil gauche de sa rivale avec de l'acide avant de faire avorter sa grossesse de deux mois.


Vous souvenez-vous d'Absa Diallo ? Il s'agit de la femme qui avait poignardé son époux qu'elle battait sans cesse. Ce dernier avait même accordé une interview Walf Grand-Place pour confier son martyr. En juillet 2009, le tribunal avait prononcé le divorce du couple en faveur de Mamadou Samb. Lequel se remaria dans le même quartier six mois après. Une union que son ancienne épouse Absa Diallo refuse d'admettre prétextant que sa «rivale lui est trop proche ». L'histoire défraie la chronique à Dangou Nord à Rufisque.

Il faisait 2lh lorsque nous débarquions à l'hôpital Le Dantec qui s'est vidé de ses visiteurs. Au premier étage du département de l'ophtalmologie, se trouve une grande salle comportant plusieurs lits, Sur le n° 9 gémit une jeune dame. Teint clair, vêtue d'un wax, elle affronte sa douleur. L’œil gauche bandé, ses lèvres enflées par l'acide qu'elle a avalé, Mme Samb peine à parler. Sur insistance de son époux, Natou Sy déroule le film de sa tragédie: «Ce qui me fait le plus mal, c'est mon, avortement. J'ai eu un premier enfant qui est décédé après son baptême. J'avais tellement espoir de porter celui-ci. En plus, je ne sais pas si je vais retrouver la vue», s'inquiète cette dame qui a passé un sale quart d'heure entre les mains de celle qui avait partagé la vie de son chéri. Natou Sy, 35 ans ne pourra plus jeter un regard affectif sur son mari adoré. En tout cas, pas avec son œil gauche qu'on lui a arraché. «je ne sais pas comment lui dire, mais elle ne peut plus voir d'un seul œil. C'est ce que les médecins m'ont dit», confie Mamadou Samb, le mari anxieux,

«J'étais avec son fils aîné de 10 ans, raconte avec difficulté Mme Samb. Au sortir de la pharmacie, le garçon qui vit avec moi s'est éloigné pour pisser. Tout d'un coup, j'ai aperçu sa mère se diriger vers moi. Je n'imaginais même pas qu'elle allait m'adresser la parole parce que la veille, on a été à la police et l'inspecteur lui avait intimé l'ordre de me laisser tranquille». De manière spontanée, poursuit la victime, «on m'a aspergé de l'acide. Sans m'en rendre compte, j'en ai absorbé. Je me suis souvenue que l'enfant m'a dit; Tata, c'est ma mère qui vous a fait cela.» J'avais perdu connaissance ».

Hospitalisée à l'hôpital Youssou Mbargane, la patiente sera transférée à Le Dantec où elle séjourne depuis samedi dernier. Absa Diallo a été placée en garde à vue depuis mercredi au commissariat de Rufisque.

CONFIDENCES DE LA VICTIME
« Absa Diallo a tenté de brûler ma chambre où dormait son fils aîné»


Deux jours avant l'accident, Absa Diallo et Natou Sy ont été convoquées à la police. Mme Samb avait déposé une plainte pour menaces contre l'ex de son mari. À la police, Natou Sy jure, «nous avons grandi ensemble à Dangou Nord à Rufisque. Cependant, on ne s'est jamais salué. Depuis que je me suis remariée avec Samb, elle me cherche. Absa Diallo m'a une fois dit : «je ne supporte pas de te voir avec mon ex mari. Si c'était dans un autre quartier, j'aurais accepté. Mais, je ferai de sorte que tu n'aies pas le temps de t'occuper de ton chéri. Cela me fait ma1 de vous voir heureux. » Pis, dénonce-¬t-elle, «Absa a toujours alarmé de m'arracher les yeux ou de me casser le bras. Elle a même tenté de brûler ma chambre, alors que nous dormions avec son fils aîné. Je ne lui pardonnerai jamais. Je veux que justice soit faite. Ce qui m'écœure le plus, c'est mon bébé que j'ai perdu. Elle a dit qu'elle ne voulait plus de mon mari. Toutefois, elle ne veut pas non plus qu'on soit heureux.»

MAMADOU SAMB EPOUX DE LA VICTIME
«J’aurais souhaité qu’elle arrache mon œil à la place de ma femme »


Mamadou Samb est catégorique. Il ne sait pas ce qui anime son ex-épouse. Mais, ce n'est pas de l'amour. «Absa Diallo ne m'aime pas, sinon elle ne m'aurait pas battu au point de me blesser. C'est au cours d'une émission sur la 2sTv avec Mbayang Thiam qu'une bonne volonté m'a mise en rapport avec cette pieuse dame que j'ai épousée. Et depuis, elle ter aux délices du mariage», raconte le chauffeur. Qui regrette : «J'aurais souhaité qu'elle m'asperge l'acide à la place de ma femme qui est innocente.»
Ndèye Kandji, grande sœur de la victime, assure que sa famille a pris acte des déclarations d'Absa Diallo qui leur a dit : «Je n'ai pas peur de la police, On me fera sortir de prison avec de l'argent.» 

PAPE CHEIKH DIALLO, ANIMATEUR ET NOUVELLE RECRUE DE LA TFM : «Mon histoire avec la fille d'Aïda patra"

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Après Dakar FM, Énergie FM, Top FM, Rmd, 2Stv, Rts, Pape Cheikh Diallo atterrit à la Tfm. Une énième destination pour l’ancien présentateur de «Elles sont toutes belles» sur la chaîne de l’Avenue Abdoulaye Fadiga, qui avoue avoir voulu abandonner l’animation à son départ de celle-ci pour s’exiler aux Pays-Bas. Mais avec sa nouvelle expérience, l’ancien chroniqueur, à travers l’émission «La Télé est à nous» sur la Rts1, compte, plus que jamais, rebondir avec la dernière-née des télévisions sénégalaises. Et pour annoncer la couleur, il promet d’innover avec de nouvelles émissions.  Pour ne pas faire du «déjà-vu».
Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à déposer vos valises dans les différents médias où vous êtes passé ?
Pour la plupart, c’était dû à des problèmes de maturité. J’étais à la Rts avant de quitter pour aller à la 2Stv et, pour un choix personnel, j’ai refait le chemin inverse.
Pourquoi ces va-et-vient ?
Parce qu’à mon retour à la Rts, ils n’ont pas respecté leurs engagements. Et quand je suis mal à l’aise quelque part, je ne peux pas rester, car je ne crois pas au concept de «mougn» (patience). Soit on me respecte et me fait confiance, ou bien je m’en vais pour préserver mon honneur, car je n’ai que mon savoir-faire. C’est une page que j’ai tournée. Et puisque le soleil brille pour tout le monde, je suis allé voir ailleurs.
Est-ce parce que vous avez été victime d’une jalousie à la Rts ?
Je ne sais pas. C’est là-bas que j’ai débuté et c’était ma famille. Mais je n’ai pas remarqué un mécontentement de la part d’un animateur.
Et qu’est-ce qui explique votre départ de la 2Stv ?
J’étais très dégoûté par le climat qui y régnait. A la limite, je ne supportais plus les gens avec qui je travaillais, donc j’ai arrêté.
N’était-ce pas alors un mauvais choix de retourner là-bas ?
D’abord, ce sont eux qui m’ont demandé de revenir. Ce que j’ai fait sans problème, car beaucoup de gens me disaient tout le temps que c’est à la 2Stv que je devais être. Mais ce que je vivais à mon retour était encore pire que ce dont j’avais connu avant de partir. J’ai donc fini par remarquer que c’était peut-être une stratégie pour m’enterrer.
Qu’est-ce qui a motivé votre départ ?
Il y a beaucoup de détails, vis-à-vis du patron, des collègues. On m’a retiré des émissions que j’avais créées. Et puisque la télé ne m’appartient pas, j’étais obligé d’accepter de faire ce qu’on me demandait. Mais quand j’ai constaté que d’autres personnes goûtaient aux fruits du travail que j’avais commencé depuis longtemps, j’ai préféré tout leur laisser et aller voir ailleurs.
Avez-vous eu un différend avec El-Hadji Ndiaye ?
Je n’ai pas eu de problème avec lui. J’étais un agent permanent quand je quittais la 2Stv, mais je n’ai pas écrit une lettre de démission. Je suis resté chez moi et je n’y suis plus allé. Depuis lors, je ne voulais même plus faire de la télé à cause de l’expérience que j’ai vécue. À un moment donné, j’avais décidé de partir ailleurs.
Qu’avez-vous fait après votre départ de cette chaîne ?
Je suis d’abord allé en Hollande où je suis resté pendant un moment. Et quand je suis revenu, j’ai encore voulu repartir, car j’étais vraiment dégoûté par tout ce que j’ai vécu à la 2Stv. Heureusement, j’ai rencontré Bougane Guèye Dani qui a été l’une des personnes qui m’ont beaucoup convaincu pour rester dans le paysage médiatique.
Vous atterrissez maintenant à la Tfm…
J’aime le challenge. Car, quand nous commencions à la 2Stv, il n’y avait que des cafards. C’est maintenant que tout est bien en place que des gens ont récupéré le fruit de notre labeur. La Tfm est une nouvelle télé avec une nouvelle équipe. Tapha Diop, Bouba Ndour et Boub’s m’ont contacté et j’ai finalement accepté d’être à la fois sur Zik FM et à Tfm.
Quel sera votre rôle au sein de celle-ci ?
Je suis en train de travailler sur des émissions qui ne seront pas du déjà-vu. Je vais commencer à faire l’émission «Dakar ne dort pas», plus deux autres : une en variété que je ferai tous les mois, et une autre en société.
Est-ce que Bougane a été d’accord pour cela ?
Effectivement, car je suis un agent permanant dans sa boîte. C’est lui qui m’a fait comprendre que je dois me battre. Dans tous les pays modernes, les animateurs sont à la fois à la radio et à la télé. C’est le cas de Cohé en France. Je fais mon show à la radio le matin et le soir à la télé.
Certains vous reprochent votre nouveau style d’animation, disant que vous parlez trop.
(Rires). Depuis que je l’ai commencé, je me suis rendu compte que j’avais plus un style radio. Il faut répondre aux attentes des auditeurs, car quelqu’un qui écoute la radio n’a pas envie d’être stressé. D’autant plus que la plupart des gens qui consomment ce que je fais le matin à la radio sont des ménagères qui ont envie d’écouter ce qu’elles entendent dans les cérémonies, notamment du Kiné Lam, du Coumba Gawlo… mais pas quelque chose de sérieux. Et quoi qu’on puisse dire, c’est un style qui cartonne, même si certains disent que je parle trop.
Est-ce que les louanges des personnes que vous chantez à la radio vous rapportent quelque chose ?
Bien sûr, car je passe toute la journée à dire du bien des gens. Et si on me donne, je prends. Mais les avis sont partagés. Que tout le monde pense et voit comme il veut, car je m’en f... L’essentiel est que je suis quitte avec ma conscience sur tous les plans.
Vous avez épousée la fille d’Aïda Patra…
Je l’ai épousée comme j’aurais pu me marier avec une autre fille, mais ce n’est pas parce que c’est la fille d’Aïda Patra. D’ailleurs, je l’ai fréquentée pendant une année sans que sa mère ne soit au courant de notre relation. Même si cette dernière est une confidente, voire une mère pour moi.

jeudi 28 octobre 2010

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle

Seneweb NewsLetter

Voici la fameuse soirée anniversaire de Viviane Ndour au Nirvana. Ce soir là, il y avait Youssou Ndour et toute sa bande. Ce soir là, Bouba Ndour qui attendait de se réconcilier avec la diva à chanter Happy Birthday en l'honneur de Vivi. Bref, ce fut la soirée de la réconciliation entre deux amoureux. Et Viviane était éclatante de beauté.


Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Anniversaire Viviane au Nirvana : Le temps d'une soirée, elle devient une bombe sexuelle (Photos)

Vente de cartes au Pds : Farba Senghor s’en prend aux ministres et députés du Pds

Seneweb NewsLetter
Le chargé de la propagande du Pds doit en avoir contre ses anciens collègues du gouvernement et camarades de parti, pour les charger aussi virulemment. En conférence de presse mercredi à la permanence de son parti, Farba Senghor, lui-même sous le coup de poursuites judiciaires jamais engagées, a menacé de poursuites les ministres et députés du Pds qui ne lui auront pas versé l’argent issu de la vente des cartes du Pds.
Coordonnateur national des opérations de renouvellement suspendues sine die, le patron de la propagande du Pds n’a rien perdu de sa morve habituelle. « Je suis prêt à poursuivre tout député ou ministre qui refuse de se soumettre aux injonctions du secrétaire général.
C’est une honte. Ils n’ont aucun militant et lorsqu’ils sont limogés, ils s’agenouillent devant Wade, ce que moi je ne ferai jamais », a déclaré Farba Senghor, tout en sueur.
Selon, le chargé de propagande du PDS, « Certains commissaires refusent toujours de verser l’argent de la vente des cartes. C’est une façon de s’emparer de l’argent des militants. Il faut que l’opinion soit informée. Et nous ferons tout pour que les commissaires versent l’argent », a-t-il promis.

Mariage : Boubacar Diallo alias Dj Boubs a-t-il épousé Kati Chimère Diaw ?

Seneweb NewsLetter
L’animateur vedette de la Radio futurs médias (Rfm), Boubacar Diallo alias Dj Boubs, aurait convolé en secondes noces avec miss Sénégal 2009, Katy chimère Diaw, de 19 ans sa cadette. Boubacar Diallo prend une deuxième femme sept ans après avoir épousé l’ex-mannequin Mame Diarra. La presse People, friande confidences, soutenait que l’ancienne miss Sénégal, âgée de 20 ans, était la petite amie du député et maire des Parcelles assainies, Moussa Sy, et que leur mariage était imminent.
Et arriva Boubacar Diallo. L’animateur et producteur d’émissions de variétés, interrogé, confirme que le mariage a bien eu lieu ces derniers jours (sans autre précision), mais annonce que la réception aura lieu samedi au luxueux hôtel Radisson Blu. Des cartes d’invitation ont même été confectionnées pour la circonstance. Malgré cette confirmation, de nombreuses personnes doutent encore de ce mariage. Tout ceci serait une mise en scène pour une nouvelle émission que le Télévision futurs médias prépare. La «Une» du journal
L’Observateur semble accréditer cette thèse. L’Observateur se demande, en effet, si ce mariage est une réalité ou une téléréalité. Il semble bien que ce soit une réalité, si l’on en croit Dj Boubs.

Balla Gaye n°2 s'est vu refuser un visa pour la France

Seneweb NewsLetter
Le lutteur Balla Gaye n°2 n’aura pas la chance de voir une fois de plus la tour Eiffel. Invité par Moustapha Guèye pour participer à son jubilée qu’il organise dans la capitale française (Paris), Balla Gaye n°2 s'est vu refuser le sésame par les responsables consulaires de l'ambassade de France.  La raison de ce refus, selon quelques informations recueillies auprès du consulat, la coqueluche de l'arène sénégalaise, lors de son dernier voyage en France durant la signature de contrat à Bercy avec Baboye avait amené son frère et que ce dernier a pris la poudre d’escampette au mois de juillet dernier.
Irrités par cette situation, les services consulaires de l'ambassade France à Dakar ont réagi. Et cette réaction a fait qu'ils ont refusé de délivrer un nouveau visa au fils de Double Less. Ce qui explique qu'il ne pourra participer au jubilée du désormais ex tigre de Fass Moustapha Guèye qui a décidé de ranger son « Guimb ».  D'ailleurs ce dernier est en France depuis vendredi dernier. Toutefois Balla Gaye n°2 a pu avoir un visa pour s’envoler aux Etats-Unis pour participer à un tournoi de lutte simple, mais aussi en profiter pour s'entraîner en attendant sa confrontation contre Mohamed Ndao Tyson, en avril prochain.

Logements : les étudiants exigent la règle de la charité bien ordonnée

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Charité bien ordonnée commence par soi-même. Cette la morale, les responsables des amicales étudiantes de l’université de Dakar entendent la rappeler aux autorités, après le logement et l’octroi de bourses universitaires à des étudiants haïtiens. En conférence de presse ce jeudi, les étudiants regroupés au sein du collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), menacent de déguerpir sans pitié les étudiants haïtiens, si les autorités gouvernementales ne leur trouvent pas d’autres logements.
« Il est absurde que les étudiants sénégalais traînent à la place de ces haïtiens. L’Ucad souffre d’une capacité d’accueil insuffisante. Nous n’allons pas sacrifier les étudiants sénégalais au profit des haïtiens. L’année dernière, 5200 nouveaux bacheliers n’avaient pas été orientés. 4
Cette année, nous ne tolérerons pas qu’un seul bachelier ne soit pas orienté », a déclare Amadou Lamine Diongue, président de l’Amicale de la faculté des sciences et technique qui parlait au nom du collectif.

mercredi 27 octobre 2010

AISSATOU DIOP FALL CONTRE « WEEKEND MAGAZINE » : L’ex-journaliste de WalfTv réclame 100 millions de FCfa

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Le procès opposant l’ex-directrice de programmes de WalfTv aux journalistes de « Weekend Magazine » du groupe « Avenir Communications » a eu lieu hier au tribunal correctionnel. Le conseil de la plaignante, plaidant la culpabilité des prévenus, a réclamé 100 millions de francs Cfa à titre de réparation. Le verdict est attendu le 9 novembre 2010.
Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Weekend Magazine », Papa Samba Diarra et le journaliste Pape Sambaré Ndour ont répondu hier au tribunal correctionnel des délits de diffamation et de complicité de ce chef au préjudice de l’ex-directrice des programmes de WalfTv, Aïssatou Diop Fall.
Celle-ci a traduit ses confrères pour un article paru dans la livraison n°117 de « Weekend Magazine » du 8 au 14 mai 2010. Selon Pape Sambaré Ndour auteur de l’article intitulé : « Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux », elle aurait commis le délit de « rupture abusive de contrat », en quittant son poste au sein du groupe Walfadjiri.
« L’ancienne animatrice de l’émission dominicale « Sortie », journaliste aux dreadlocks peroxydes, avait rejoint Rdv pour les mêmes fonctions. En catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur », pouvait-on lire dans l’article. En réalité, ce que la plaignante n’a pas aimé dans l’article incriminé, ce sont les qualificatifs d’ « ex-fille chérie du Mollah du Front de terre qui a définitivement coupé le cordon avec son papa Sidy Lamine Niass », « ex-égérie de Walf », « ancienne complice de Sidy Lamine Niass ».
A la barre, les deux prévenus ont assumé la paternité de leurs écrits, puisqu’à leur avis, l’intention n’était pas de nuire. Et qu’ils ont agi en toute conscience professionnelle. Le patron du groupe Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, venu comparaître à titre de témoin, a confirmé les propos des deux prévenus. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.
Le conseil de la partie civile est d’avis que les mis en cause et le groupe « Walfadjri » ont orchestré un « complot » pour « liquider » de l’espace médiatique sénégalais sa cliente.
« Leur objectif était de rayer de la carte de la presse ma cliente et ils l’ont atteint », a déploré Me Kane avant de réclamer 100 millions de francs Cfa en guise de réparations.
Le procureur a préféré s’en rapporter à la décision du tribunal dans cette affaire. Quant à l’avocat des prévenus, il a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.
Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.

Transparency International classe le Sénégal à la 105è place sur 178 de l’indice de corruption

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APA-Dakar (Sénégal) Le rapport 2010 de l’ONG Transparency International, publié mardi à Dakar, classe le Sénégal à la 105-ème place sur 178 de l’Indice de perception de la corruption (IPC), soit la même position qu’en 2001, au début de l’ère du gouvernement libéral, arrivé au pouvoir le 19 mars 2000.
Crédité d’une note de 2.9, le Sénégal « a la même note que celle de 2001 », a annoncé au cours d’une conférence de presse Dominique Corréa, responsable du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International.
« On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés », a-t-il souligné.
Soulignant que les récentes modifications apportées au Code des marchés publics ne sont pas de nature à contribuer à une gestion transparente de la commande publique, M. Corréa a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi destiné à améliorer l’accès du citoyen à l’information sur la gestion des ressources publiques.
« Nous avons le droit et la responsabilité de demander à l’Etat de nous rendre compte », a-t-il déclaré.
Les récentes modifications apportées au Code des marchés publics, a-t-il noté, « ne contribuent pas à une gestion transparente de la passation de la commande publique et montrent le manque de volonté réelle dans la lutte contre la corruption », a-t-il notamment déclaré.
Le gouvernement sénégalais a récemment décidé de modifier son Code des marchés publics, qui soustrait la Présidence de la République et les ministères de souveraineté de la sphère de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
« Nous dénonçons fortement les modifications apportées au Code des marchés publics, d’autant plus que c’est la Constitution qui stipule que le président de la République définit la politique de la nation », a déclaré le responsable du Forum Civil.
L’Indice de perception de la corruption de Transparency International, établi sur la base d’enquêtes réalisées pendant deux ans, vise à mesurer l’évolution de la corruption passive dans les secteurs de l’administration publique et de la classe politique.

Vol de cellulaire : l'imitateur Kouthia déclenche une polémique chez les danseuses

Une banale histoire de vol de téléphone cellulaire, qui n’honore ni les accusateurs ni l’accusée, secoue le milieu de la danse sénégalaise. Selon ce que rapporte le journal Walf Grand Place, la danseuse Mbathio Ndiaye est accusée par ses consœurs d’avoir volé un téléphone cellulaire, à l’occasion d’un tanbeer, séance de danse traditionnelle wolof, au domicile de Ndèye Guèye.
En fait d’accusation, ce sont des allusions faites par l’imitateur Koutiha sur les ondes de la Rfm qui sont à la base de cette furie. L’animateur de la Rfm aurait déclaré que l’auteur de ce vol n’était ni Ndèye Ndiaye ni Oumou Sow, en faisant passer son clip en même temps. L’accusée pense que son hôte de ce jour de Tanbeer, danseuse émérite déjà emprisonnée pour ses frasques érotiques, a tout manigancé avec la complicité de ses copines. Ndèye Guèye aurait fomenté ce coup tordu pour salir sa réputation, après son passage remarqué à l’émission «Ataya» de Walf/Tv.
Sa réputation valant plus les 100 000 francs, prix du téléphone cellulaire, madame a décidé de porter plainte et pas n’importe où, à la Division des investigations criminelles (Dic) et citer Ndèye Guèye comme témoin. « J’attends sa plainte. Elle n’a qu’à demander qui je suis avant de porter plainte. Qui se sent morveux se mouche. J’ai oublié le portable depuis ce jour », a pourtant déclaré la propriétaire du téléphone.

LUTTE CHOC DU 2 JANVIER 2011 : Bombardier prêt à ravir le titre à Yékini

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Le combat qui va opposer Serigne Dia Bombardier et Yakhya Diop Yékini, en janvier 2011, sera la troisième rencontre du genre entre ces deux lutteurs. Le « roi des arènes » avait infligé deux défaites au B52 de Mbour. Pour cette troisième rencontre, Bombardier, ambitionnant de détrôner Yékini, a laissé entendre que le Bombardier que Yékini avait rencontré en 2004 n’est pas celui de 2010, encore moins celui de 2011.
Le champion de lutte avec frappe, Serigne Dia Bombardier, avait laissé entendre, il y a un peu plus d’une semaine, qu’il est engagé à ravir le titre de « roi des arènes » à Yakhya Diop Yékini. Il ajoutait que sa victoire, associée à celle de l’équipe Touré Kunda, devrait permettre à la ville de Mbour d’occuper sa véritable place sur l’échiquier du sport national. Le lutteur mbourois sera opposé, pour la troisième et dernière fois, prévue le 2 janvier 2011, au « roi des arènes » qui, en plusieurs années de pratique, n’a jamais connu de défaite. Se prononçant sur son combat revanche contre Yékini, Bombardier déclarait : « c’est un combat qui s’impose ». « Même si on lui a donné la victoire, mes deux combats contre Yékini se sont terminés en dehors de l’enceinte. Il ne m’a jamais terrassé de façon claire et nette. Les cassettes sont là pour en témoigner. Cela dit, si j’avais un seul instant pensé que je ne suis pas capable de terrasser Yékini, je n’allais pas accepter de lutter contre lui. Je crois ferme que je suis capable de le battre. C’est un potentiel adversaire. Je tiens d’ailleurs à préciser que je suis plus jeune que Yékini et il n’est pas plus fort, encore moins plus audacieux que moi », avait ajouté le champion de Mbour.
Les amateurs de lutte avaient réclamé cette affiche depuis la fin de la saison 2008/2009. Les négociations ont achoppé, malgré les démarches du promoteur Gaston Mbengue. Le promoteur et le camp de Bombardier se sont renvoyés la balle. Bombardier a payé le prix avec une année blanche, le pire des scénarii pour Serigne Dia, qui a ainsi loupé l’opportunité de prendre sa revanche contre le « roi » des arènes.
L’envie de vaincre
Le promoteur est revenu à la charge cette saison. Déjà, on ressent l’envie de vaincre et de devenir le « futur roi des arènes » du lutteur mbourois à travers ses sorties médiatiques. Le lutteur mbourois s’est très tôt frayé un chemin vers le sommet de l’arène sénégalaise. Il a étalé, dès sa première apparition à Dakar, ses qualités de démolisseur en puissance, aux dépens de Manga 3, Aliou Sèye, Pape Cissé, Mor Guer, Boy Kaïré, Moustapha Guèye, Zale Lô, entre autres. Les observateurs voient en lui un futur champion. Il le prouve devant Moustapha Guèye, le deuxième tigre de Fass, et Mohamed Ndao Tyson, chef de file de l’écurie Boule Faalé. Pourquoi ne pas détrôner le roi des arènes, Yékini. D’entrée, celui-ci lui dicte sa loi. Le Mbourois perd, en 1999, son duel, avec à la clé un an de suspension pour avoir porté un coup sur son adversaire en dehors de l’aire du combat. Il tombe aussi devant Balla Bèye 2 de l’écurie Halpulaar. Et Gris Bordeaux de Fass, par excès de confiance. Deux revers qui ont porté un sacré coup à l’ascension fulgurante du protégé de Yéri Diakhaté. Une véritable descente aux enfers du lutteur mbourois, qui voit sa cote de popularité baisser dans l’arène.
Une troisième chance est ainsi offerte à Bombardier pour tenter d’infliger à Yékini sa première défaite. Une opportunité pour Bombardier de confirmer son renouveau dans l’arène à travers son retour ponctué par une victoire face à Tieck. « C’est un combat risqué pour Yékini. Bombardier a tiré les enseignements de ses contre performances qu’il serait très difficile à ses adversaires de le battre. Mais il doit intégrer le fait qu’il aura en face de lui un lutteur qui n’a pas connu de défaite dans sa carrière. Et s’il sort vaincu de ce combat, ce sera son dernier duel qu’il aura face à Yékini. Ainsi, pour cette troisième rencontre, Bombardier a affiché clairement son ambition. Détrôner le « roi des arènes », Yékini, et prendre sa place. Mais cela doit nécessairement passer par les revanches qu’il accorderait à ses 3 tombeurs » à l’image de Balla Bèye 2 de Pikine, Gris Bordeaux de Fass, entre autres. Le chemin vers le sommet est donc long. Le champion de Mbour ne l’ignore pas.

Grève de boulangers : Une baguette de 210g à 175F proposée aux consommateurs

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Les consommateurs  ont désormais le choix d’acheter  trois formats de pain à des prix variant entre 100, 150 et 175 francs, dont les poids respectifs sont de 120g, 180g et 210g. Cette proposition  a été adoptée ce mardi matin, lors d’une réunion qui s’est tenue entre les producteurs de pain, les autorités étatiques et les organisations de défenses des consommateurs. Alors que le président  de l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal(UNCS), Jean Pierre Dieng  parle d’une hausse  de 25 francs sur la radio privée Sud Fm. Momar Ndao de l’Association des Consommateurs du Sénégal, Ascosen, soutient que le prix du pain est maintenu à 150 francs. Ainsi, poursuit-il, « les producteurs  de pain ont proposé un nouveau format de 210g qui va couter 175f. Les consommateurs auront le choix d’acheter une baguette de pain à 100, 150 et 175 francs".  Selon Momar Ndao, « les boulangers devraient  arrêter leur mouvement d’humeur après les négociations avec le ministre du commerce ».  Les boulangers quant à eux, attendent l’arrêté du ministre du commerce  pour  se prononcer sur leur mouvement d’humeur. Les boulangers ont entamé une grève de 48 heures depuis ce lundi 25 octobre pour exiger la hausse du prix du pain  de 25 francs.

dimanche 24 octobre 2010

COMMENT LA BANQUE EVALUE UNE DEMANDE DE PRET





Le projet est stabilisé. Avec ses conseils et son franchiseur le candidat à la franchise a élaboré le business plan et les comptes prévisionnels de son projet. Avant de rencontrer les banques, de déposer une demande de prêt et de négocier, il convient de savoir comment elles travaillent et quelles sont leurs contraintes. 


Le crédit


L'une des activités principales des établissements financiers est le crédit. Les banques ont de l'argent à prêter mais il est difficile d'emprunter. Pourquoi ? 

Parce que les banques sont de plus en plus exigeantes sur les qualités des dossiers qu'elles financent. Elles cherchent toutes de bons dossiers c'est-à-dire des dossiers sans risque ou à risque parfaitement maîtrisé.
Quand une banque prête de l'argent elle assume un risque appelé risque de crédit. Le risque de crédit est le principal risque contenu dans le bilan d'une banque généraliste. En effet, il consomme en moyenne les ¾ des fonds propres réglementaires. 


Quel est le risque de la banque ?


Un crédit se clôture de deux façons : le remboursement intégral par l'emprunteur dans les conditions convenues ou bien le contentieux. 

Le contentieux signifie que le débiteur ne peut pas rembourser sa dette (risque de perte en capital) ou bien la rembourse avec un décalage par rapport au calendrier prévu ce qui oblige le banquier à se refinancer pendant cette période (risque d'immobilisation des fonds).
L'analyse du risque de défaillance de l'emprunteur à laquelle procède toute banque préalablement à l'octroi d'un crédit, vise donc à déterminer le risque d'occurrence d'un recouvrement difficile ou impossible. 


Le montage du dossier


Dès que la demande de prêt est déposée, le banquier est soumis à la nécessité de prendre position dans un délai convenu. 

Il est alors conduit à collecter un grand nombre d'informations d'origines variées. Toute information permettant d'affiner le jugement sera recherchée.
D'abord par la rencontre avec le client et l'examen des documents prévisionnels et ensuite par l'examen des informations publiques ou privées disponibles permettant de confirmer les informations avancées (notamment des études sectorielles). 

La qualité du business plan est bien sur déterminante. Les perspectives économiques du projet et les dimensions managériales du dirigeant sont soigneusement examinées de même que les références du franchiseur.
Le banquier consulte habituellement différentes bases de données en particulier le fichier bancaire des entreprises(FIBEN) qui contient entre autres la cotation Banque de France qui concerne aussi bien les entreprise que les dirigeants. 


Le risque de liquidité


Pour la banque, les perspectives de remboursement de crédit sont liées à la santé économique et financière de l'emprunteur. 

La banque cherchera donc à déterminer la capacité de remboursement et la capacité d'endettement de l'emprunteur et aussi les risques qui pèsent sur l'entreprise pour en extrapoler le sien.
Un problème de recouvrement est toujours issu d'une insuffisance de liquidités. L'illiquidité de l'entreprise correspond à son incapacité à dégager suffisamment de fonds dans le cadre de son exploitation ce qui la met dans l'impossibilité de faire face à ses échéances.
Il est donc primordial de bien cerner le risque de liquidité qui provient essentiellement du niveau d'incertitude quant au bénéfice d'exploitation. 


Analyse de la structure,
de la performance et détection du risque


Toute entreprise est confrontée à un risque attaché à la réalisation d'un certain niveau d'activité et donc d'un revenu sous forme de flux de liquidités, c'est le risque économique. 

Lorsque l'entreprise se finance par des emprunts un autre risque apparaît, le risque financier, car l'endettement génère des charges financières fixes. L'entreprise devra dégager des fonds d'un montant suffisant et à date fixe pour honorer ses engagements. Or la disponibilité de ces fonds est elle-même soumise au risque économique. 

Le risque financier correspond donc à l'incertitude à tenir les engagements de remboursement d'emprunts. Le risque financier est un risque qui varie en fonction de la façon dont est financée l'entreprise car plus l'entreprise est endettée, plus le risque financier est élevé.
Le diagnostic financier de l'entreprise est donc établi par l'analyse des trois dimensions de la situation financière de l'entreprise : liquidité, rentabilité et structure financière.
En ce qui concerne la capacité de remboursement c'est à dire la capacité de l'emprunteur à couvrir ses charges financières, le ratio
  • Capacité d'Autofinancement /Frais Financiers + Annuité de Remboursement 
    est un indicateur classique. Les banquiers considèrent souvent qu'il ne devrait pas être inférieur à 2.
    Le risque financier est aussi apprécié par la valeur du Ratio d'indépendance financière :
  • Capitaux propres/Dettes à Long et Moyen Terme
    Un ratio égal à 1 est de nature à sécuriser le banquier. Un ratio faible est le signe d'un endettement important est donc d'un risque financier significatif.

En ce qui concerne la capacité d'endettement les banques considèrent généralement que le niveau d'endettement ne doit pas dépasser un montant de quatre années de capacité d'autofinancement.
Le risque financier sera aussi évalué par comparaison avec des sociétés soumises à des risques économiques identiques ou appartenant au même secteur d'activité (analyse comparative). 

Enfin la banque procédera, en fonction de ses procédures internes, à d'autres travaux, analyse de solvabilité de votre affaire c'est-à-dire sa capacité à rembourser sa dette non plus dans le cadre de son exploitation prévisionnelle mais de sa liquidation, credit-scoring ou systèmes experts. 


L'accord de prêt


La décision d'accorder ou non le crédit sera prise par le banquier, généralement assisté par un comité, en regard de la politique de risque et des objectifs de rentabilité de la banque mais aussi en fonction d'aspects commerciaux comme la volonté de gagner ou de conserver un client ou de prendre pied dans un secteur d'activité particulier. 


Le contrat de prêt


Le contrat de prêt prévoit souvent des dispositions réductrices de risque pour le banquier sous formes de garanties de différentes natures justifiées par le fait qu'une mauvaise appréciation du risque est toujours possible et qu'un accident peut survenir. 

Le premier niveau de garanties dans le cadre d'une création d'entreprise est celui fourni par des organismes spécialisés notamment le fonds de garantie Sofaris de la BDPME. Si le projet respecte les critères requis la Sofaris cautionne jusqu'à 70 % des capitaux empruntés. Le coût pour l'emprunteur est 0,90 % l'an du capital restant dû. 

En partageant le risque avec le prêteur la Sofaris lui permet non seulement de limiter son risque mais aussi de dégager une capacité de financement supplémentaire. Dans ce cadre la banque ne prend pas d'hypothèque sur la résidence principale de l'emprunteur et limite généralement la caution personnelle demandée à la partie du prêt non garantie par la Sofaris. 
Toutefois la banque peut solliciter des garanties réelles (hypothèques, gages et nantissements) et personnelles (cautions, garanties à première demande, lettres d'intention). La prise de garanties sur des biens ayant une valeur marchande permettra à la banque de recouvrer une fraction ou la totalité de ses ressources en cas de défaillance de l'emprunteur. 

Le contrat de prêt peut aussi prévoir des conditions visant à empêcher l'accroissement du risque sous forme d'engagements à faire ou ne pas faire de la part de l'entreprise. 


Conclusion


Le financement d'entreprise est un exercice risqué mais encore plus lorsqu'il s'agit de création car le banquier dispose de beaucoup moins d'informations pour établir son jugement que dans le cas d'entreprises existantes. 

Un certain nombre de ses outils habituels d'analyse sont inopérants (analyse tendancielle c'est-à-dire sur plusieurs exercices) et il ne peut se fier qu'à des prévisionnels dont il sait par expérience qu'ils sont souvent trop optimistes.
Cependant le candidat à la franchise appartient à un réseau qui a un historique. D'autres avant lui ont démarré une activité identique sous la même enseigne. Leur réussite sera de nature à servir de référence à la banque.