jeudi 28 octobre 2010
Vente de cartes au Pds : Farba Senghor s’en prend aux ministres et députés du Pds
Le chargé de la propagande du Pds doit en avoir contre ses anciens collègues du gouvernement et camarades de parti, pour les charger aussi virulemment. En conférence de presse mercredi à la permanence de son parti, Farba Senghor, lui-même sous le coup de poursuites judiciaires jamais engagées, a menacé de poursuites les ministres et députés du Pds qui ne lui auront pas versé l’argent issu de la vente des cartes du Pds.
Coordonnateur national des opérations de renouvellement suspendues sine die, le patron de la propagande du Pds n’a rien perdu de sa morve habituelle. « Je suis prêt à poursuivre tout député ou ministre qui refuse de se soumettre aux injonctions du secrétaire général.
C’est une honte. Ils n’ont aucun militant et lorsqu’ils sont limogés, ils s’agenouillent devant Wade, ce que moi je ne ferai jamais », a déclaré Farba Senghor, tout en sueur.
Selon, le chargé de propagande du PDS, « Certains commissaires refusent toujours de verser l’argent de la vente des cartes. C’est une façon de s’emparer de l’argent des militants. Il faut que l’opinion soit informée. Et nous ferons tout pour que les commissaires versent l’argent », a-t-il promis.
Coordonnateur national des opérations de renouvellement suspendues sine die, le patron de la propagande du Pds n’a rien perdu de sa morve habituelle. « Je suis prêt à poursuivre tout député ou ministre qui refuse de se soumettre aux injonctions du secrétaire général.
C’est une honte. Ils n’ont aucun militant et lorsqu’ils sont limogés, ils s’agenouillent devant Wade, ce que moi je ne ferai jamais », a déclaré Farba Senghor, tout en sueur.
Selon, le chargé de propagande du PDS, « Certains commissaires refusent toujours de verser l’argent de la vente des cartes. C’est une façon de s’emparer de l’argent des militants. Il faut que l’opinion soit informée. Et nous ferons tout pour que les commissaires versent l’argent », a-t-il promis.
Mariage : Boubacar Diallo alias Dj Boubs a-t-il épousé Kati Chimère Diaw ?
Seneweb NewsLetter
L’animateur vedette de la Radio futurs médias (Rfm), Boubacar Diallo alias Dj Boubs, aurait convolé en secondes noces avec miss Sénégal 2009, Katy chimère Diaw, de 19 ans sa cadette. Boubacar Diallo prend une deuxième femme sept ans après avoir épousé l’ex-mannequin Mame Diarra. La presse People, friande confidences, soutenait que l’ancienne miss Sénégal, âgée de 20 ans, était la petite amie du député et maire des Parcelles assainies, Moussa Sy, et que leur mariage était imminent.
Et arriva Boubacar Diallo. L’animateur et producteur d’émissions de variétés, interrogé, confirme que le mariage a bien eu lieu ces derniers jours (sans autre précision), mais annonce que la réception aura lieu samedi au luxueux hôtel Radisson Blu. Des cartes d’invitation ont même été confectionnées pour la circonstance. Malgré cette confirmation, de nombreuses personnes doutent encore de ce mariage. Tout ceci serait une mise en scène pour une nouvelle émission que le Télévision futurs médias prépare. La «Une» du journal
L’Observateur semble accréditer cette thèse. L’Observateur se demande, en effet, si ce mariage est une réalité ou une téléréalité. Il semble bien que ce soit une réalité, si l’on en croit Dj Boubs.
Et arriva Boubacar Diallo. L’animateur et producteur d’émissions de variétés, interrogé, confirme que le mariage a bien eu lieu ces derniers jours (sans autre précision), mais annonce que la réception aura lieu samedi au luxueux hôtel Radisson Blu. Des cartes d’invitation ont même été confectionnées pour la circonstance. Malgré cette confirmation, de nombreuses personnes doutent encore de ce mariage. Tout ceci serait une mise en scène pour une nouvelle émission que le Télévision futurs médias prépare. La «Une» du journal
L’Observateur semble accréditer cette thèse. L’Observateur se demande, en effet, si ce mariage est une réalité ou une téléréalité. Il semble bien que ce soit une réalité, si l’on en croit Dj Boubs.
Balla Gaye n°2 s'est vu refuser un visa pour la France
Le lutteur Balla Gaye n°2 n’aura pas la chance de voir une fois de plus la tour Eiffel. Invité par Moustapha Guèye pour participer à son jubilée qu’il organise dans la capitale française (Paris), Balla Gaye n°2 s'est vu refuser le sésame par les responsables consulaires de l'ambassade de France. La raison de ce refus, selon quelques informations recueillies auprès du consulat, la coqueluche de l'arène sénégalaise, lors de son dernier voyage en France durant la signature de contrat à Bercy avec Baboye avait amené son frère et que ce dernier a pris la poudre d’escampette au mois de juillet dernier.
Irrités par cette situation, les services consulaires de l'ambassade France à Dakar ont réagi. Et cette réaction a fait qu'ils ont refusé de délivrer un nouveau visa au fils de Double Less. Ce qui explique qu'il ne pourra participer au jubilée du désormais ex tigre de Fass Moustapha Guèye qui a décidé de ranger son « Guimb ». D'ailleurs ce dernier est en France depuis vendredi dernier. Toutefois Balla Gaye n°2 a pu avoir un visa pour s’envoler aux Etats-Unis pour participer à un tournoi de lutte simple, mais aussi en profiter pour s'entraîner en attendant sa confrontation contre Mohamed Ndao Tyson, en avril prochain.
Irrités par cette situation, les services consulaires de l'ambassade France à Dakar ont réagi. Et cette réaction a fait qu'ils ont refusé de délivrer un nouveau visa au fils de Double Less. Ce qui explique qu'il ne pourra participer au jubilée du désormais ex tigre de Fass Moustapha Guèye qui a décidé de ranger son « Guimb ». D'ailleurs ce dernier est en France depuis vendredi dernier. Toutefois Balla Gaye n°2 a pu avoir un visa pour s’envoler aux Etats-Unis pour participer à un tournoi de lutte simple, mais aussi en profiter pour s'entraîner en attendant sa confrontation contre Mohamed Ndao Tyson, en avril prochain.
Logements : les étudiants exigent la règle de la charité bien ordonnée
Seneweb NewsLetter
Charité bien ordonnée commence par soi-même. Cette la morale, les responsables des amicales étudiantes de l’université de Dakar entendent la rappeler aux autorités, après le logement et l’octroi de bourses universitaires à des étudiants haïtiens. En conférence de presse ce jeudi, les étudiants regroupés au sein du collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), menacent de déguerpir sans pitié les étudiants haïtiens, si les autorités gouvernementales ne leur trouvent pas d’autres logements.
« Il est absurde que les étudiants sénégalais traînent à la place de ces haïtiens. L’Ucad souffre d’une capacité d’accueil insuffisante. Nous n’allons pas sacrifier les étudiants sénégalais au profit des haïtiens. L’année dernière, 5200 nouveaux bacheliers n’avaient pas été orientés. 4
Cette année, nous ne tolérerons pas qu’un seul bachelier ne soit pas orienté », a déclare Amadou Lamine Diongue, président de l’Amicale de la faculté des sciences et technique qui parlait au nom du collectif.
« Il est absurde que les étudiants sénégalais traînent à la place de ces haïtiens. L’Ucad souffre d’une capacité d’accueil insuffisante. Nous n’allons pas sacrifier les étudiants sénégalais au profit des haïtiens. L’année dernière, 5200 nouveaux bacheliers n’avaient pas été orientés. 4
Cette année, nous ne tolérerons pas qu’un seul bachelier ne soit pas orienté », a déclare Amadou Lamine Diongue, président de l’Amicale de la faculté des sciences et technique qui parlait au nom du collectif.
mercredi 27 octobre 2010
AISSATOU DIOP FALL CONTRE « WEEKEND MAGAZINE » : L’ex-journaliste de WalfTv réclame 100 millions de FCfa
Seneweb NewsLetter
Le procès opposant l’ex-directrice de programmes de WalfTv aux journalistes de « Weekend Magazine » du groupe « Avenir Communications » a eu lieu hier au tribunal correctionnel. Le conseil de la plaignante, plaidant la culpabilité des prévenus, a réclamé 100 millions de francs Cfa à titre de réparation. Le verdict est attendu le 9 novembre 2010.
Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Weekend Magazine », Papa Samba Diarra et le journaliste Pape Sambaré Ndour ont répondu hier au tribunal correctionnel des délits de diffamation et de complicité de ce chef au préjudice de l’ex-directrice des programmes de WalfTv, Aïssatou Diop Fall.
Celle-ci a traduit ses confrères pour un article paru dans la livraison n°117 de « Weekend Magazine » du 8 au 14 mai 2010. Selon Pape Sambaré Ndour auteur de l’article intitulé : « Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux », elle aurait commis le délit de « rupture abusive de contrat », en quittant son poste au sein du groupe Walfadjiri.
« L’ancienne animatrice de l’émission dominicale « Sortie », journaliste aux dreadlocks peroxydes, avait rejoint Rdv pour les mêmes fonctions. En catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur », pouvait-on lire dans l’article. En réalité, ce que la plaignante n’a pas aimé dans l’article incriminé, ce sont les qualificatifs d’ « ex-fille chérie du Mollah du Front de terre qui a définitivement coupé le cordon avec son papa Sidy Lamine Niass », « ex-égérie de Walf », « ancienne complice de Sidy Lamine Niass ».
A la barre, les deux prévenus ont assumé la paternité de leurs écrits, puisqu’à leur avis, l’intention n’était pas de nuire. Et qu’ils ont agi en toute conscience professionnelle. Le patron du groupe Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, venu comparaître à titre de témoin, a confirmé les propos des deux prévenus. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.
Le conseil de la partie civile est d’avis que les mis en cause et le groupe « Walfadjri » ont orchestré un « complot » pour « liquider » de l’espace médiatique sénégalais sa cliente.
« Leur objectif était de rayer de la carte de la presse ma cliente et ils l’ont atteint », a déploré Me Kane avant de réclamer 100 millions de francs Cfa en guise de réparations.
Le procureur a préféré s’en rapporter à la décision du tribunal dans cette affaire. Quant à l’avocat des prévenus, il a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.
Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.
Le directeur de publication de l’hebdomadaire « Weekend Magazine », Papa Samba Diarra et le journaliste Pape Sambaré Ndour ont répondu hier au tribunal correctionnel des délits de diffamation et de complicité de ce chef au préjudice de l’ex-directrice des programmes de WalfTv, Aïssatou Diop Fall.
Celle-ci a traduit ses confrères pour un article paru dans la livraison n°117 de « Weekend Magazine » du 8 au 14 mai 2010. Selon Pape Sambaré Ndour auteur de l’article intitulé : « Aïssatou Diop Fall en flagrant délit de faux », elle aurait commis le délit de « rupture abusive de contrat », en quittant son poste au sein du groupe Walfadjiri.
« L’ancienne animatrice de l’émission dominicale « Sortie », journaliste aux dreadlocks peroxydes, avait rejoint Rdv pour les mêmes fonctions. En catimini, sans aviser officiellement son ex-employeur », pouvait-on lire dans l’article. En réalité, ce que la plaignante n’a pas aimé dans l’article incriminé, ce sont les qualificatifs d’ « ex-fille chérie du Mollah du Front de terre qui a définitivement coupé le cordon avec son papa Sidy Lamine Niass », « ex-égérie de Walf », « ancienne complice de Sidy Lamine Niass ».
A la barre, les deux prévenus ont assumé la paternité de leurs écrits, puisqu’à leur avis, l’intention n’était pas de nuire. Et qu’ils ont agi en toute conscience professionnelle. Le patron du groupe Walfadjiri, Sidy Lamine Niasse, venu comparaître à titre de témoin, a confirmé les propos des deux prévenus. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.
Le conseil de la partie civile est d’avis que les mis en cause et le groupe « Walfadjri » ont orchestré un « complot » pour « liquider » de l’espace médiatique sénégalais sa cliente.
« Leur objectif était de rayer de la carte de la presse ma cliente et ils l’ont atteint », a déploré Me Kane avant de réclamer 100 millions de francs Cfa en guise de réparations.
Le procureur a préféré s’en rapporter à la décision du tribunal dans cette affaire. Quant à l’avocat des prévenus, il a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.
Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.
Transparency International classe le Sénégal à la 105è place sur 178 de l’indice de corruption
APA-Dakar (Sénégal) Le rapport 2010 de l’ONG Transparency International, publié mardi à Dakar, classe le Sénégal à la 105-ème place sur 178 de l’Indice de perception de la corruption (IPC), soit la même position qu’en 2001, au début de l’ère du gouvernement libéral, arrivé au pouvoir le 19 mars 2000.
Crédité d’une note de 2.9, le Sénégal « a la même note que celle de 2001 », a annoncé au cours d’une conférence de presse Dominique Corréa, responsable du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International.
« On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés », a-t-il souligné.
Soulignant que les récentes modifications apportées au Code des marchés publics ne sont pas de nature à contribuer à une gestion transparente de la commande publique, M. Corréa a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi destiné à améliorer l’accès du citoyen à l’information sur la gestion des ressources publiques.
« Nous avons le droit et la responsabilité de demander à l’Etat de nous rendre compte », a-t-il déclaré.
Les récentes modifications apportées au Code des marchés publics, a-t-il noté, « ne contribuent pas à une gestion transparente de la passation de la commande publique et montrent le manque de volonté réelle dans la lutte contre la corruption », a-t-il notamment déclaré.
Le gouvernement sénégalais a récemment décidé de modifier son Code des marchés publics, qui soustrait la Présidence de la République et les ministères de souveraineté de la sphère de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
« Nous dénonçons fortement les modifications apportées au Code des marchés publics, d’autant plus que c’est la Constitution qui stipule que le président de la République définit la politique de la nation », a déclaré le responsable du Forum Civil.
L’Indice de perception de la corruption de Transparency International, établi sur la base d’enquêtes réalisées pendant deux ans, vise à mesurer l’évolution de la corruption passive dans les secteurs de l’administration publique et de la classe politique.
Crédité d’une note de 2.9, le Sénégal « a la même note que celle de 2001 », a annoncé au cours d’une conférence de presse Dominique Corréa, responsable du Forum Civil, section sénégalaise de Transparency International.
« On constate un important recul du score et du rang du Sénégal qui connaît une forte régression régulièrement depuis 2008, alors que d’autres pays africains, connaissant les mêmes conditions de gestion de leur développement, sont beaucoup mieux notés », a-t-il souligné.
Soulignant que les récentes modifications apportées au Code des marchés publics ne sont pas de nature à contribuer à une gestion transparente de la commande publique, M. Corréa a demandé au gouvernement d’élaborer un projet de loi destiné à améliorer l’accès du citoyen à l’information sur la gestion des ressources publiques.
« Nous avons le droit et la responsabilité de demander à l’Etat de nous rendre compte », a-t-il déclaré.
Les récentes modifications apportées au Code des marchés publics, a-t-il noté, « ne contribuent pas à une gestion transparente de la passation de la commande publique et montrent le manque de volonté réelle dans la lutte contre la corruption », a-t-il notamment déclaré.
Le gouvernement sénégalais a récemment décidé de modifier son Code des marchés publics, qui soustrait la Présidence de la République et les ministères de souveraineté de la sphère de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
« Nous dénonçons fortement les modifications apportées au Code des marchés publics, d’autant plus que c’est la Constitution qui stipule que le président de la République définit la politique de la nation », a déclaré le responsable du Forum Civil.
L’Indice de perception de la corruption de Transparency International, établi sur la base d’enquêtes réalisées pendant deux ans, vise à mesurer l’évolution de la corruption passive dans les secteurs de l’administration publique et de la classe politique.
Vol de cellulaire : l'imitateur Kouthia déclenche une polémique chez les danseuses
Une banale histoire de vol de téléphone cellulaire, qui n’honore ni les accusateurs ni l’accusée, secoue le milieu de la danse sénégalaise. Selon ce que rapporte le journal Walf Grand Place, la danseuse Mbathio Ndiaye est accusée par ses consœurs d’avoir volé un téléphone cellulaire, à l’occasion d’un tanbeer, séance de danse traditionnelle wolof, au domicile de Ndèye Guèye.
En fait d’accusation, ce sont des allusions faites par l’imitateur Koutiha sur les ondes de la Rfm qui sont à la base de cette furie. L’animateur de la Rfm aurait déclaré que l’auteur de ce vol n’était ni Ndèye Ndiaye ni Oumou Sow, en faisant passer son clip en même temps. L’accusée pense que son hôte de ce jour de Tanbeer, danseuse émérite déjà emprisonnée pour ses frasques érotiques, a tout manigancé avec la complicité de ses copines. Ndèye Guèye aurait fomenté ce coup tordu pour salir sa réputation, après son passage remarqué à l’émission «Ataya» de Walf/Tv.
Sa réputation valant plus les 100 000 francs, prix du téléphone cellulaire, madame a décidé de porter plainte et pas n’importe où, à la Division des investigations criminelles (Dic) et citer Ndèye Guèye comme témoin. « J’attends sa plainte. Elle n’a qu’à demander qui je suis avant de porter plainte. Qui se sent morveux se mouche. J’ai oublié le portable depuis ce jour », a pourtant déclaré la propriétaire du téléphone.
En fait d’accusation, ce sont des allusions faites par l’imitateur Koutiha sur les ondes de la Rfm qui sont à la base de cette furie. L’animateur de la Rfm aurait déclaré que l’auteur de ce vol n’était ni Ndèye Ndiaye ni Oumou Sow, en faisant passer son clip en même temps. L’accusée pense que son hôte de ce jour de Tanbeer, danseuse émérite déjà emprisonnée pour ses frasques érotiques, a tout manigancé avec la complicité de ses copines. Ndèye Guèye aurait fomenté ce coup tordu pour salir sa réputation, après son passage remarqué à l’émission «Ataya» de Walf/Tv.
Sa réputation valant plus les 100 000 francs, prix du téléphone cellulaire, madame a décidé de porter plainte et pas n’importe où, à la Division des investigations criminelles (Dic) et citer Ndèye Guèye comme témoin. « J’attends sa plainte. Elle n’a qu’à demander qui je suis avant de porter plainte. Qui se sent morveux se mouche. J’ai oublié le portable depuis ce jour », a pourtant déclaré la propriétaire du téléphone.
LUTTE CHOC DU 2 JANVIER 2011 : Bombardier prêt à ravir le titre à Yékini
Le combat qui va opposer Serigne Dia Bombardier et Yakhya Diop Yékini, en janvier 2011, sera la troisième rencontre du genre entre ces deux lutteurs. Le « roi des arènes » avait infligé deux défaites au B52 de Mbour. Pour cette troisième rencontre, Bombardier, ambitionnant de détrôner Yékini, a laissé entendre que le Bombardier que Yékini avait rencontré en 2004 n’est pas celui de 2010, encore moins celui de 2011.
Le champion de lutte avec frappe, Serigne Dia Bombardier, avait laissé entendre, il y a un peu plus d’une semaine, qu’il est engagé à ravir le titre de « roi des arènes » à Yakhya Diop Yékini. Il ajoutait que sa victoire, associée à celle de l’équipe Touré Kunda, devrait permettre à la ville de Mbour d’occuper sa véritable place sur l’échiquier du sport national. Le lutteur mbourois sera opposé, pour la troisième et dernière fois, prévue le 2 janvier 2011, au « roi des arènes » qui, en plusieurs années de pratique, n’a jamais connu de défaite. Se prononçant sur son combat revanche contre Yékini, Bombardier déclarait : « c’est un combat qui s’impose ». « Même si on lui a donné la victoire, mes deux combats contre Yékini se sont terminés en dehors de l’enceinte. Il ne m’a jamais terrassé de façon claire et nette. Les cassettes sont là pour en témoigner. Cela dit, si j’avais un seul instant pensé que je ne suis pas capable de terrasser Yékini, je n’allais pas accepter de lutter contre lui. Je crois ferme que je suis capable de le battre. C’est un potentiel adversaire. Je tiens d’ailleurs à préciser que je suis plus jeune que Yékini et il n’est pas plus fort, encore moins plus audacieux que moi », avait ajouté le champion de Mbour.
Les amateurs de lutte avaient réclamé cette affiche depuis la fin de la saison 2008/2009. Les négociations ont achoppé, malgré les démarches du promoteur Gaston Mbengue. Le promoteur et le camp de Bombardier se sont renvoyés la balle. Bombardier a payé le prix avec une année blanche, le pire des scénarii pour Serigne Dia, qui a ainsi loupé l’opportunité de prendre sa revanche contre le « roi » des arènes.
L’envie de vaincre
Le promoteur est revenu à la charge cette saison. Déjà, on ressent l’envie de vaincre et de devenir le « futur roi des arènes » du lutteur mbourois à travers ses sorties médiatiques. Le lutteur mbourois s’est très tôt frayé un chemin vers le sommet de l’arène sénégalaise. Il a étalé, dès sa première apparition à Dakar, ses qualités de démolisseur en puissance, aux dépens de Manga 3, Aliou Sèye, Pape Cissé, Mor Guer, Boy Kaïré, Moustapha Guèye, Zale Lô, entre autres. Les observateurs voient en lui un futur champion. Il le prouve devant Moustapha Guèye, le deuxième tigre de Fass, et Mohamed Ndao Tyson, chef de file de l’écurie Boule Faalé. Pourquoi ne pas détrôner le roi des arènes, Yékini. D’entrée, celui-ci lui dicte sa loi. Le Mbourois perd, en 1999, son duel, avec à la clé un an de suspension pour avoir porté un coup sur son adversaire en dehors de l’aire du combat. Il tombe aussi devant Balla Bèye 2 de l’écurie Halpulaar. Et Gris Bordeaux de Fass, par excès de confiance. Deux revers qui ont porté un sacré coup à l’ascension fulgurante du protégé de Yéri Diakhaté. Une véritable descente aux enfers du lutteur mbourois, qui voit sa cote de popularité baisser dans l’arène.
Une troisième chance est ainsi offerte à Bombardier pour tenter d’infliger à Yékini sa première défaite. Une opportunité pour Bombardier de confirmer son renouveau dans l’arène à travers son retour ponctué par une victoire face à Tieck. « C’est un combat risqué pour Yékini. Bombardier a tiré les enseignements de ses contre performances qu’il serait très difficile à ses adversaires de le battre. Mais il doit intégrer le fait qu’il aura en face de lui un lutteur qui n’a pas connu de défaite dans sa carrière. Et s’il sort vaincu de ce combat, ce sera son dernier duel qu’il aura face à Yékini. Ainsi, pour cette troisième rencontre, Bombardier a affiché clairement son ambition. Détrôner le « roi des arènes », Yékini, et prendre sa place. Mais cela doit nécessairement passer par les revanches qu’il accorderait à ses 3 tombeurs » à l’image de Balla Bèye 2 de Pikine, Gris Bordeaux de Fass, entre autres. Le chemin vers le sommet est donc long. Le champion de Mbour ne l’ignore pas.
Le champion de lutte avec frappe, Serigne Dia Bombardier, avait laissé entendre, il y a un peu plus d’une semaine, qu’il est engagé à ravir le titre de « roi des arènes » à Yakhya Diop Yékini. Il ajoutait que sa victoire, associée à celle de l’équipe Touré Kunda, devrait permettre à la ville de Mbour d’occuper sa véritable place sur l’échiquier du sport national. Le lutteur mbourois sera opposé, pour la troisième et dernière fois, prévue le 2 janvier 2011, au « roi des arènes » qui, en plusieurs années de pratique, n’a jamais connu de défaite. Se prononçant sur son combat revanche contre Yékini, Bombardier déclarait : « c’est un combat qui s’impose ». « Même si on lui a donné la victoire, mes deux combats contre Yékini se sont terminés en dehors de l’enceinte. Il ne m’a jamais terrassé de façon claire et nette. Les cassettes sont là pour en témoigner. Cela dit, si j’avais un seul instant pensé que je ne suis pas capable de terrasser Yékini, je n’allais pas accepter de lutter contre lui. Je crois ferme que je suis capable de le battre. C’est un potentiel adversaire. Je tiens d’ailleurs à préciser que je suis plus jeune que Yékini et il n’est pas plus fort, encore moins plus audacieux que moi », avait ajouté le champion de Mbour.
Les amateurs de lutte avaient réclamé cette affiche depuis la fin de la saison 2008/2009. Les négociations ont achoppé, malgré les démarches du promoteur Gaston Mbengue. Le promoteur et le camp de Bombardier se sont renvoyés la balle. Bombardier a payé le prix avec une année blanche, le pire des scénarii pour Serigne Dia, qui a ainsi loupé l’opportunité de prendre sa revanche contre le « roi » des arènes.
L’envie de vaincre
Le promoteur est revenu à la charge cette saison. Déjà, on ressent l’envie de vaincre et de devenir le « futur roi des arènes » du lutteur mbourois à travers ses sorties médiatiques. Le lutteur mbourois s’est très tôt frayé un chemin vers le sommet de l’arène sénégalaise. Il a étalé, dès sa première apparition à Dakar, ses qualités de démolisseur en puissance, aux dépens de Manga 3, Aliou Sèye, Pape Cissé, Mor Guer, Boy Kaïré, Moustapha Guèye, Zale Lô, entre autres. Les observateurs voient en lui un futur champion. Il le prouve devant Moustapha Guèye, le deuxième tigre de Fass, et Mohamed Ndao Tyson, chef de file de l’écurie Boule Faalé. Pourquoi ne pas détrôner le roi des arènes, Yékini. D’entrée, celui-ci lui dicte sa loi. Le Mbourois perd, en 1999, son duel, avec à la clé un an de suspension pour avoir porté un coup sur son adversaire en dehors de l’aire du combat. Il tombe aussi devant Balla Bèye 2 de l’écurie Halpulaar. Et Gris Bordeaux de Fass, par excès de confiance. Deux revers qui ont porté un sacré coup à l’ascension fulgurante du protégé de Yéri Diakhaté. Une véritable descente aux enfers du lutteur mbourois, qui voit sa cote de popularité baisser dans l’arène.
Une troisième chance est ainsi offerte à Bombardier pour tenter d’infliger à Yékini sa première défaite. Une opportunité pour Bombardier de confirmer son renouveau dans l’arène à travers son retour ponctué par une victoire face à Tieck. « C’est un combat risqué pour Yékini. Bombardier a tiré les enseignements de ses contre performances qu’il serait très difficile à ses adversaires de le battre. Mais il doit intégrer le fait qu’il aura en face de lui un lutteur qui n’a pas connu de défaite dans sa carrière. Et s’il sort vaincu de ce combat, ce sera son dernier duel qu’il aura face à Yékini. Ainsi, pour cette troisième rencontre, Bombardier a affiché clairement son ambition. Détrôner le « roi des arènes », Yékini, et prendre sa place. Mais cela doit nécessairement passer par les revanches qu’il accorderait à ses 3 tombeurs » à l’image de Balla Bèye 2 de Pikine, Gris Bordeaux de Fass, entre autres. Le chemin vers le sommet est donc long. Le champion de Mbour ne l’ignore pas.
Grève de boulangers : Une baguette de 210g à 175F proposée aux consommateurs
Seneweb NewsLetter
Les consommateurs ont désormais le choix d’acheter trois formats de pain à des prix variant entre 100, 150 et 175 francs, dont les poids respectifs sont de 120g, 180g et 210g. Cette proposition a été adoptée ce mardi matin, lors d’une réunion qui s’est tenue entre les producteurs de pain, les autorités étatiques et les organisations de défenses des consommateurs. Alors que le président de l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal(UNCS), Jean Pierre Dieng parle d’une hausse de 25 francs sur la radio privée Sud Fm. Momar Ndao de l’Association des Consommateurs du Sénégal, Ascosen, soutient que le prix du pain est maintenu à 150 francs. Ainsi, poursuit-il, « les producteurs de pain ont proposé un nouveau format de 210g qui va couter 175f. Les consommateurs auront le choix d’acheter une baguette de pain à 100, 150 et 175 francs". Selon Momar Ndao, « les boulangers devraient arrêter leur mouvement d’humeur après les négociations avec le ministre du commerce ». Les boulangers quant à eux, attendent l’arrêté du ministre du commerce pour se prononcer sur leur mouvement d’humeur. Les boulangers ont entamé une grève de 48 heures depuis ce lundi 25 octobre pour exiger la hausse du prix du pain de 25 francs.
dimanche 24 octobre 2010
COMMENT LA BANQUE EVALUE UNE DEMANDE DE PRET
Le projet est stabilisé. Avec ses conseils et son franchiseur le candidat à la franchise a élaboré le business plan et les comptes prévisionnels de son projet. Avant de rencontrer les banques, de déposer une demande de prêt et de négocier, il convient de savoir comment elles travaillent et quelles sont leurs contraintes.
Le crédit
L'une des activités principales des établissements financiers est le crédit. Les banques ont de l'argent à prêter mais il est difficile d'emprunter. Pourquoi ?
Parce que les banques sont de plus en plus exigeantes sur les qualités des dossiers qu'elles financent. Elles cherchent toutes de bons dossiers c'est-à-dire des dossiers sans risque ou à risque parfaitement maîtrisé.
Quand une banque prête de l'argent elle assume un risque appelé risque de crédit. Le risque de crédit est le principal risque contenu dans le bilan d'une banque généraliste. En effet, il consomme en moyenne les ¾ des fonds propres réglementaires.
Quel est le risque de la banque ?
Un crédit se clôture de deux façons : le remboursement intégral par l'emprunteur dans les conditions convenues ou bien le contentieux.
Le contentieux signifie que le débiteur ne peut pas rembourser sa dette (risque de perte en capital) ou bien la rembourse avec un décalage par rapport au calendrier prévu ce qui oblige le banquier à se refinancer pendant cette période (risque d'immobilisation des fonds).
L'analyse du risque de défaillance de l'emprunteur à laquelle procède toute banque préalablement à l'octroi d'un crédit, vise donc à déterminer le risque d'occurrence d'un recouvrement difficile ou impossible.
Le montage du dossier
Dès que la demande de prêt est déposée, le banquier est soumis à la nécessité de prendre position dans un délai convenu.
Il est alors conduit à collecter un grand nombre d'informations d'origines variées. Toute information permettant d'affiner le jugement sera recherchée.
D'abord par la rencontre avec le client et l'examen des documents prévisionnels et ensuite par l'examen des informations publiques ou privées disponibles permettant de confirmer les informations avancées (notamment des études sectorielles).
La qualité du business plan est bien sur déterminante. Les perspectives économiques du projet et les dimensions managériales du dirigeant sont soigneusement examinées de même que les références du franchiseur.
Le banquier consulte habituellement différentes bases de données en particulier le fichier bancaire des entreprises(FIBEN) qui contient entre autres la cotation Banque de France qui concerne aussi bien les entreprise que les dirigeants.
Le risque de liquidité
Pour la banque, les perspectives de remboursement de crédit sont liées à la santé économique et financière de l'emprunteur.
La banque cherchera donc à déterminer la capacité de remboursement et la capacité d'endettement de l'emprunteur et aussi les risques qui pèsent sur l'entreprise pour en extrapoler le sien.
Un problème de recouvrement est toujours issu d'une insuffisance de liquidités. L'illiquidité de l'entreprise correspond à son incapacité à dégager suffisamment de fonds dans le cadre de son exploitation ce qui la met dans l'impossibilité de faire face à ses échéances.
Il est donc primordial de bien cerner le risque de liquidité qui provient essentiellement du niveau d'incertitude quant au bénéfice d'exploitation.
Analyse de la structure,
de la performance et détection du risque
Toute entreprise est confrontée à un risque attaché à la réalisation d'un certain niveau d'activité et donc d'un revenu sous forme de flux de liquidités, c'est le risque économique.
Lorsque l'entreprise se finance par des emprunts un autre risque apparaît, le risque financier, car l'endettement génère des charges financières fixes. L'entreprise devra dégager des fonds d'un montant suffisant et à date fixe pour honorer ses engagements. Or la disponibilité de ces fonds est elle-même soumise au risque économique.
Le risque financier correspond donc à l'incertitude à tenir les engagements de remboursement d'emprunts. Le risque financier est un risque qui varie en fonction de la façon dont est financée l'entreprise car plus l'entreprise est endettée, plus le risque financier est élevé.
Le diagnostic financier de l'entreprise est donc établi par l'analyse des trois dimensions de la situation financière de l'entreprise : liquidité, rentabilité et structure financière.
En ce qui concerne la capacité de remboursement c'est à dire la capacité de l'emprunteur à couvrir ses charges financières, le ratio
- Capacité d'Autofinancement /Frais Financiers + Annuité de Remboursement
est un indicateur classique. Les banquiers considèrent souvent qu'il ne devrait pas être inférieur à 2.
Le risque financier est aussi apprécié par la valeur du Ratio d'indépendance financière : - Capitaux propres/Dettes à Long et Moyen Terme
Un ratio égal à 1 est de nature à sécuriser le banquier. Un ratio faible est le signe d'un endettement important est donc d'un risque financier significatif.
En ce qui concerne la capacité d'endettement les banques considèrent généralement que le niveau d'endettement ne doit pas dépasser un montant de quatre années de capacité d'autofinancement.
Le risque financier sera aussi évalué par comparaison avec des sociétés soumises à des risques économiques identiques ou appartenant au même secteur d'activité (analyse comparative).
Enfin la banque procédera, en fonction de ses procédures internes, à d'autres travaux, analyse de solvabilité de votre affaire c'est-à-dire sa capacité à rembourser sa dette non plus dans le cadre de son exploitation prévisionnelle mais de sa liquidation, credit-scoring ou systèmes experts.
L'accord de prêt
La décision d'accorder ou non le crédit sera prise par le banquier, généralement assisté par un comité, en regard de la politique de risque et des objectifs de rentabilité de la banque mais aussi en fonction d'aspects commerciaux comme la volonté de gagner ou de conserver un client ou de prendre pied dans un secteur d'activité particulier.
Le contrat de prêt
Le contrat de prêt prévoit souvent des dispositions réductrices de risque pour le banquier sous formes de garanties de différentes natures justifiées par le fait qu'une mauvaise appréciation du risque est toujours possible et qu'un accident peut survenir.
Le premier niveau de garanties dans le cadre d'une création d'entreprise est celui fourni par des organismes spécialisés notamment le fonds de garantie Sofaris de la BDPME. Si le projet respecte les critères requis la Sofaris cautionne jusqu'à 70 % des capitaux empruntés. Le coût pour l'emprunteur est 0,90 % l'an du capital restant dû.
En partageant le risque avec le prêteur la Sofaris lui permet non seulement de limiter son risque mais aussi de dégager une capacité de financement supplémentaire. Dans ce cadre la banque ne prend pas d'hypothèque sur la résidence principale de l'emprunteur et limite généralement la caution personnelle demandée à la partie du prêt non garantie par la Sofaris.
Toutefois la banque peut solliciter des garanties réelles (hypothèques, gages et nantissements) et personnelles (cautions, garanties à première demande, lettres d'intention). La prise de garanties sur des biens ayant une valeur marchande permettra à la banque de recouvrer une fraction ou la totalité de ses ressources en cas de défaillance de l'emprunteur.
Le contrat de prêt peut aussi prévoir des conditions visant à empêcher l'accroissement du risque sous forme d'engagements à faire ou ne pas faire de la part de l'entreprise.
Conclusion
Le financement d'entreprise est un exercice risqué mais encore plus lorsqu'il s'agit de création car le banquier dispose de beaucoup moins d'informations pour établir son jugement que dans le cas d'entreprises existantes.
Un certain nombre de ses outils habituels d'analyse sont inopérants (analyse tendancielle c'est-à-dire sur plusieurs exercices) et il ne peut se fier qu'à des prévisionnels dont il sait par expérience qu'ils sont souvent trop optimistes.
Cependant le candidat à la franchise appartient à un réseau qui a un historique. D'autres avant lui ont démarré une activité identique sous la même enseigne. Leur réussite sera de nature à servir de référence à la banque.
La fellation, banale mais toujours fascinante
Vendredi, le Conseil d'État a confirmé que Skyrock allait bien devoir payer les 200.000 euros d’amende —un record— que lui a infligés en 2008 le CSA pour avoir parlé de fellation de 21h07 à 21h27 un soir de 2008. Le CSA n'autorise ce genre de propos crus susceptibles de heurter la sensibilité des auditeurs de moins de 16 ans qu'à partir de 22h30.
Etonnant décalage entre le choc du mot, la lourdeur de cette sanction et le poids des pratiques. Selon les chiffres de la dernière grande enquête sur la sexualité menée en 2006, plus de 80% des Français ont en effet déjà fait l’expérience de cette pratique sexuelle. Pourquoi la fellation fascine-t-elle tant alors qu’elle semble faire partie de la vie sexuelle de beaucoup de Français? Quelles sont les représentations de cette pratique et comment ont-elles évolué au cours des dernières décennies?
Un premier constat s’impose: la fellation s’est largement banalisée au cours des dernières décennies, pour devenir aujourd’hui «une composante très ordinaire du répertoire sexuel des individus et des couples», comme l’explique Nathalie Bajos, directrice de recherche à l’Inserm et co-auteure de l’enquête «Contexte de la sexualité en France». Les chiffres sont sans appel: 80,4% des femmes et 83,3% des hommes de 18 à 69 ayant déjà eu des relations sexuelles affirment avoir déjà expérimenté la fellation, tandis que plus de la moitié des Français interrogés déclare avoir pratiqué parfois ou souvent la fellation au cours des 12 derniers mois.
«Plus on est jeune, plus on suce.» Cette hypothèse plutôt intuitive se vérifie en grande partie par les résultats de l’enquête. En fait, les tranches d’âge entre 25 et 49 ans sont celles qui déclarent le plus avoir eu une expérience fréquente de la fellation dans les 12 derniers mois (plus de 60%), une proportion qui descend à 22% chez les femmes de 60-69 ans.
Si la fellation est donc aujourd’hui largement répandue, des différences persistent dans les pratiques et la propension à les déclarer selon l’appartenance sociale, le degré d’instruction, la religion ou encore le sexe. La sexualité orale est ainsi moins souvent déclarée par les personnes sans diplôme et les femmes de milieu populaire. En revanche, la fellation l’est beaucoup plus chez les femmes ayant un diplôme supérieur, les cadres et les professions intellectuelles. Une des explications à ce phénomène tient dans le fait que les personnes des milieux sociaux les plus favorisés ont une aptitude sociale à se distancier de la norme dominante, en l’occurrence celle d’une sexualité pénétrative.
Histoire
Au-delà des chiffres et des niveaux de pratiques, on arrive ici sur la question des représentations culturelle et sociale de la fellation, qui ont elles aussi fortement évolué au cours des dernières décennies. Comme l’explique Jacques Waynberg, directeur de l’institut de sexologie de Paris, les pratiques sexuelles, et donc la fellation, ne peuvent être envisagées comme des pratiques individuelles, mais plutôt dans le cadre de comportements collectifs et sociaux. Ainsi, si la dernière enquête montre une nette diffusion de la fellation chez les Français, il faut garder à l’esprit qu’il est aujourd’hui plus facile de citer cette pratiques dans une étude que cela ne l’était il y a trente ans, parce que son image a changé. Et c’est sans surprise dans les années 1960 et 1970 qu’une vraie révolution s’est produite.
Jusqu’à cette époque, la fellation a souffert de façon presque permanente d’une image négative et interdite dans nos sociétés. A l’époque romaine, elle avait une connotation particulièrement humiliante. Pour les soldats, qui pratiquaient notamment le viol en terre conquise, elle était considérée comme étant pire que la sodomie, plus impure. Thierry Leguay, auteur de Histoire raisonnée de la fellation, rappelle qu’on retrouve dans des poèmes latin comme les épigrammes de Martial l’expression «va sucer», l’équivalent du désormais célèbre «va te faire enculer». Autre preuve qu’il s’agissait d’une pratique mal considérée: les tarifs des prostituées de Pompéi, chez qui la fellation était très peu chère.
Plus près de nous, dans les années 1960, les hommes allaient chez les prostituées notamment pour la fellation, qui était une pratique impossible avec leur conjointe. Aujourd’hui encore, la fellation reste une des deux prestations «classiques» proposées par les prostituées, avec le coït, avec toujours une différence de prix. Parmi les autres facteurs qui ont longtemps joué contre la diffusion de la fellation, la désapprobation de l’Eglise à cause de la nature non reproductive de la pratique ou encore le manque d’hygiène, qui a longtemps été un frein à son développement.
Dissociation entre sexe et procréation
Que s’est-il passé pour que la fellation soit aujourd’hui si répandue? Nathalie Bajos explique que la banalisation de la fellation «s’inscrit dans un mouvement d’une plus grande dissociation entre la sexualité et la procréation qui a été autorisée avec la légalisation de la contraception et de l’avortement, mais aussi dans le mouvement plus général d’évolution du statut social des femmes». En d’autres termes, on ne fait plus l’amour (que) pour faire des enfants, mais aussi et surtout pour le plaisir, qui est également le seul but de la fellation. Autrefois considérées uniquement dans le cadre des «préliminaires», la sexualité non pénétrative et donc la fellation ne sont que depuis récemment étudiées en tant que pratiques autonomes. 30% des femmes et 33% des hommes déclarent qu’il leur arrive d’avoir des rapports sans pénétration avec leur dernier partenaire (fellation, cunnilingus et caresses mutuelles).
Michel Bozon rappelle qu’il faut également prendre en compte l’élargissement général du répertoire sexuel, et pas seulement pour ce qui est de la fellation, qui trouve ses causes dans des phénomènes tels que «la généralisation de l’expérience de la sexualité juvénile, de l’importance croissante de l’activité sexuelle dans la vie des couples, de l’autonomie sociale grandissante des femmes et du déclin du poids des préceptes religieux».
Pornographie
Pour Jacques Waynberg, au-delà de ces évolutions sociales, on peut dégager un responsable pour le changement de regard sur la fellation: l’avènement de la pornographie dans les années 1960. «La fellation, qui avait jusqu’ici toujours été associée à la prostitution, a changé d’image avec l’apparition de la pornographie de masse», estime le sexologue. En 1972, Gorge Profonde (Deep Throat), film culte du cinéma pornographique, donnait une place centrale à la fellation à travers son personnage principal (interprété par Linda Lovelace), dont le clitoris se trouvait dans la gorge. Depuis, la pratique s’est petit à petit imposée pour devenir incontournable dans les pornos, où elle est décrite comme le centre du plaisir masculin, et précède de manière quasi-systématique toute pénétration.
Mais, malgré le développement de la pornographie, il semblerait que l’image de domination de l’homme dans la fellation qui y est souvent véhiculée ne se reflète pas dans la vie sexuelle des Français. L’étude sur la sexualité de 2006 montre ainsi une tendance nette au rapprochement des pratiques chez les hommes et chez les femmes et la réciprocité du sexe oral. Les femmes qui pratiquent souvent la fellation sont aussi celles qui ont un partenaire qui pratique souvent le cunnilingus, et vice versa. «La fellation n’est pas un acte à sens unique, et les femmes y ont souvent un rôle actif», estime Thierry Leguay. Jacques Waynberg confirme: «La représentation de la fellation comme pratique humiliante est stupide: il n’y a pas de pratique humiliante, seulement des relations consenties ou non. Si la relation est consentie, alors l’aspect “humiliant” d’une position est accepté et même recherché.»
L’image de la fellation comme plaisir ultime pour l’homme véhiculée par le porno ne semble pas non plus vérifiée dans les faits: la fellation est la pratique qui procure le plus de plaisir pour seulement un homme sur dix, loin derrière la pénétration et les caresses mutuelles.
Une chose est sûre, la fellation n’a plus l’image d’une perversion ou d’une pratique réservée aux prostituées et s’est largement répandue dans la population, et ce depuis plusieurs décennies. Mais, souligne Jacques Waynberg, son côté transgressif et les représentations liées notamment à la prostitution existent encore, et font même partie de son attrait érotique. Le sexologue rappelle que quand les femmes ont commencé à se montrer seins nus sur les plages, le sein féminin a perdu de son pouvoir érotique sur les hommes car il est devenu moins mystérieux et trop banal. Heureusement pour les amateurs, on ne voit pas encore des couples pratiquer des fellations dans les lieux publics comme on s’embrasse devant une bouche de métro.
Sédhiou : 16 nouveaux collèges pour accueillir 9.229 élèves en sixième
Sédhiou, 24 oct (APS) - Le taux élevé de réussite enregistré cette année au concours de l’entrée en sixième a amené les autorités académiques de la région de Sédhiou (sud) à créer, avec la rentrée scolaire 2010-2011, 16 collèges d’enseignement moyen (CEM).
En effet, il y a eu au total 9.229 élèves reçus à l’entrée en sixième dont 3768 filles. L’inspection départementale de l’éducation (IDE) de Bounkiling a enregistré 2.011 cas de réussite, celle de Sédhiou 3.754 et l’IDE de Goudomp 3.464.
Avec 6 nouveaux collèges dans le département de Sédhiou, 5 à Bounkiling et 5 à Goudomp, la carte scolaire de la région passe de 41 à 57 établissements moyens secondaires publics dont 9 lycées.
Cette évolution pose "un problème réel en ressources humaines", car "nous n’avons recruté que 52 vacataires niveau BAC, la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF) nous a envoyé 92 sortants, ce qui est loin de couvrir les besoins", a relevé M. Seck.
"Il nous est impossible pour l’instant de pourvoir les collèges créés en chefs d’établissement", a reconnu M. Seck, soulignant ainsi le gap à combler en personnel.
INSTABILITE DES COUPLES A ZIGUINCHOR : Quand des hommes mariés dragueurs se laissent piéger par les « mbaraneuses»
Dans l’attente d’un ralliement dans la station balnéaire de Cap Skirring pour la prochaine saison touristique, de jeunes filles communément appelées «mbaraneuses» ont fini d’envahir la capitale sud du pays. Leurs cibles : les hommes mariés dragueurs. Elles les captent surtout dans les boîtes de nuit et dans les rues de la place qu’elles squattent jusque tard dans la nuit. Une virée nocturne dans les dancings de la capitale sud du pays nous a permis de rencontrer quelques-unes d’entre elles. Elles ont tenu à se confier à nous.
Ziguinchor, terre d’escale
Notre interlocutrice explique le choix du passage dans la capitale du Sud. «Mais avant de rallier notre destination, nous avons choisi de passer quelques semaines à Ziguinchor pour faire du «mbarane» pure et dure.» Leurs cibles, «ce sont les hommes mariés dragueurs», souligne sa camarade F. Fall, 21 ans, originaire de Mbour. Et pour cause, «ils sont plus sensibles, plus généreux et ils casquent plus fort que ces célibataires que nous rencontrons dans les boîtes de nuit et qui ne sont pas discrets. Pis, ils nous créent toujours de gros ennuis bien que nous soyons en règle», révèle Mame M. Mbaye qui a plutôt préféré ne pas garder l’anonymat. «Je suis une prostituée de profession. Je dispose de ma carte et j’ai toujours respecté mes rendez-vous à l’hôpital.» Ces femmes frivoles disent ne se soucier nullement des maladies sexuellement transmissibles. Mieux, «la virginité jusqu’au jour de notre mariage n’est pas un souci pour nous», ont-elles tenu à préciser. Et pour faire valoir leurs mensurations, «nous n’hésitons pas à nous baigner dans un luxe insolent, dans des tenues indécentes pour mieux attirer nos cibles. Et parfois même, c’est nous qui prenons les initiatives pour les aborder après que nous les avons repérés», explique toujours dans un ton humoristique la Gambienne G. Djatta qui demeure convaincue que ce sont ces hommes mariés dragueurs qui passent tout leur temps à les papillonner. «C’est pourquoi, je n’hésite pas à sauter sur le premier qui se présente à moi», dixit G. Djatta.
Opinions des hommes mariés
Pour P. Ndiaye, jeune marié, «nous participons volontairement à leur jeu. Et ceci en l’absence de nos femmes qui sont le plus souvent éloignées de nous». Selon ce cadre de l’Administration et marié qui travaille à Bignona et qui a choisi de venir passer ces week-ends à Ziguinchor, «nous sommes tous des êtres humains. Que ce soit Massamba ou Mademba, nous avons tous droit à un plaisir charnel ou corporel. Ces jeunes et belles filles, comme vous les découvrez, sont même capables de carboniser les yeux de n’importe quelle autre personnalité». Mais le point de vue de cet agent de la santé est tout autre. «Cette forme de prostitution pourrait découler d’une inconscience sociale de la part surtout de ces hommes mariés qui ne se soucient point du devenir de leurs progénitures», dit-il. Dans les boîtes de nuit, ces jeunes filles qui sont avec ses hommes mûrs ne cachent pas leurs désirs. «Il nous arrive de rencontrer un type chique qui, après des relations intimes, nous donnent rendez-vous le lendemain dans un coin tranquille et discret pour nous offrir d’autres billets de banque», raconte M.M. Mbaye qui soutient, par ailleurs, que, «même si nous sommes de jeunes filles frivoles, nous avons, dans un petit coin, notre petit ami que nous entretenons et que nous chérissons jalousement. Les temps étant ce qu’ils sont aujourd’hui, nous ne pouvons que nous lancer dans cette aventure mystérieuse pour que nous puissions satisfaire nos besoins».
Ces jeunes filles soutiennent mordicus qu’elles sont des stimulantes pour ces hommes mariés dragueurs qui ont porté leurs choix sur elles pour la satisfaction de leur désir sexuel. «Mais, nous avons toujours pris nos dispositions pour les travers et leurs femmes qui nous pistent le plus souvent», ont conclu les nymphes.
Appels au calme en Guinée apres les violences du samedi
Des violences ont éclaté ce samedi 23 octobre 2010 en Haute-Guinée, dans l’Est du pays, après les accusations lancées la veille par l’alliance Arc-en-ciel sur l’ « intoxication » de certains de ses militants. Les deux candidats du second tour ont appelé au calme leurs militants. En fin de journée samedi, le président de la transition le général Sékouba Konaté a prononcé une allocution radiotélévisée dans laquelle il a dit son refus des violences ethniques… et il a mis en garde (sans les nommer) les « acteurs de la vie nationale » qui basent leur stratégie électorale sur le chaos et le désordre.
Appels au calme des deux candidats
La situation a poussé Alpha Condé à lancer, dans l’après-midi, un appel au calme : «… J’ai lancé un appel à l’ensemble des militants, militantes et sympathisants de l’Arc-en-ciel ; je les ai appelés au calme, à éviter la violence, à éviter d’attaquer les boutiques… nous voulons qu’on aille aux élections le plus rapidement possible, dans la paix et la tranquillité… ».
Appel au calme également de l’autre candidat du second tour, Cellou Dalein Diallo : «Nous avons demandé à nos partisans de faire preuve de sens de responsabilité, de retenue afin de préserver la paix et l’unité de la nation parce que ceci est très précieux pour nous… Ce qui nous inquiète, c’est la tribalisation excessive du débat et de cette violence».
Sékouba Konaté condamne la violence ethnique...
En fin de soirée, le président de la transition, le général Sékouba Konaté s’adresse à la Nation dans une allocution radiotélévisée. « C’est un homme déçu et frustré que vous avez aujourd’hui devant vous » déclare dès les premiers mots de son discours le président de la transition. Déçu que la démocratie puisse être « un prétexte de violence, de confrontation... Les violences que notre pays enregistre, ajoute le général Konaté, constituent une nouvelle source de préoccupation, car il ne s’agit pas seulement de querelles politiques, mais d’une grave menace qui pèse sur la cohésion sociale et le processus de la transition... Je n’accepterai pas, poursuit-il, que des Guinéens se sentent étrangers chez eux, où soient traqués à cause de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique. L’unité de la nation sera préservée à tout prix. »
Sékouba Konaté a expliqué que des enquêtes étaient en cours pour faire la lumière sur les événements de ces derniers jours, et que d’ici là, chacun devait garder son calme. Le président de la transition a promis une « tolérance zéro » pour les délinquants et les auteurs d’actes criminels. « Pas question d’être interpelés à nouveau par la justice nationale et internationale à cause de nouvelles exactions, et d’un autre bain de sang » a averti le général Konaté, bain de sang souhaité selon lui par « certains acteurs de la vie nationale » dont je cite « la stratégie politique et électorale est fondée sur le chaos et le désordre ».
... et prône le respect des libertés fondamentales
Dans ce discours le président de la transition est par ailleurs revenu de manière implicite sur les violences commises ces derniers jours par les forces de l’ordre lors de descentes musclées en banlieue de Conakry. Il a dit avoir instruit le chef d’état-major de la gendarmerie et le commandant de la force de sécurisation des élections, la Fossepel, de faire respecter l’autorité de l’Etat « dans le strict respect de la dignité humaine -en particulier des femmes-, dans le respect aussi des libertés fondamentales des citoyens».
Nouvelles violences
Selon des sources médicales, une quarantaine de blessés ont été pris en charge à Siguiri; certains souffriraient de traumatismes crâniens. Il y a également eu, selon ces sources, huit blessés légers soignés à Kankan. Enfin, selon plusieurs témoins le président de l'Observatoire national des droits de l'homme, Aliou Barry, a été violemment frappé par la police ce samedi 23 octobre dans l'après-midi. Selon plusieurs témoins, alors qu'il téléphonait au bord de la route, Aliou Barry aurait été arrêté par les forces de l'ordre puis tabassé. Selon des témoins, la police l'aurait traîné dans un atelier pour continuer à le frapper à coups de crosse. Il a ensuite été conduit au commissariat de Hamdallaye où il a été retenu pendant près d'une heure. Après avoir été relâché, Aliou Barry a immédiatement été conduit à l'hopital Ambroise Paré de Conakry pour y recevoir des soins.
samedi 23 octobre 2010
LUTTE : CHOC DU 9 JANVIER 2011: Ama Baldé/Balla Diouf prévu au stade Amadou Barry
[ Contribution ] Des périls acridiens au péril wadien : Le Sénégal entre calamites naturelles et Tsunami politicien
La mobilisation n’est pas la guerre » Raymond Poincaré
De 1987 à 1989, le Sénégal a connu l’une des plus graves calamités de son histoire, après la terrible sécheresse des années 70, en l’occurrence l’invasion des criquets pèlerins ou ce qu’il est convenu d’appeler le péril acridien. Des hectares de terres agricoles et de pâturages ont été infectés et ravagés ; ce qui a entraîné des conséquences désastreuses sur les populations en termes de sécurité alimentaire et causé leur baisse de revenus. En outre, la sécurité humaine fut terriblement affectée. Que l’on se le rappelle, les criquets pèlerins dévastèrent tout quand ils s’abattirent sur les récoltes. Leur invasion des années 87-89 avait tellement bouleversé les gens, occupé les esprits compte tenu de leurs conséquences déplorables au point que lorsqu’on a annoncé un nouveau péril acridien en 2003, selon l’APS, l’imam de la mosquée de Décollé Tarédji (département de Podor, Nord), Amadou Thierno Bâ, a invité les Sénégalais à se remettre à Dieu, estimant que nul ne saurait vaincre les criquets par la ‘’force physique’’. Ce qui montre que beaucoup de sénégalais avaient fini par se résigner et se refugier derrière le fatalisme face à cette calamité naturelle. Quinze années après, nous assistâmes à une nouvelle invasion d’espèces dévastatrices avec leur armature de désolation, de malheurs, de pénurie de gaz, de délestages, de constantes inondations, etc. Et, nous faisons face aux mêmes symptômes de fatalité devant une autre calamité, cette fois-ci politicienne, qui s’est abattue sur le Sénégal depuis maintenant un peu plus de 10ans : le péril wadien. A comparer Wade et sa bande aux criquets pèlerins, nous voyons qu’ils sont plus voraces et dévastateurs que ces bêtes. En quoi sont-ils plus dangereusement dévastateurs ? Là où les criquets pèlerins ont choisi de s’attaquer aux récoltes, Wade et sa clique ont choisi de s’attaquer aux biens des sénégalais, dilapidant tout et s’appropriant inhumainement notre patrimoine foncier et nos ressources financières. Il ne nous reste plus rien. Ils se sont emparés de presque toutes les terres inoccupées, soit pour les vendre soit pour y construire. A cela s’ajoute la bamboula financière, sinon comment pourrions-nous comprendre tous ces milliards qui ont été dépensés pour l’assouvissement les désirs de Wade et sa famille. Le Péril wadien est d’autant plus dangereux pour le Sénégal que sa dette sera payée par plusieurs générations. Avons-nous la possibilité de ne pas nous retrouver au fond de l’abîme ? Bien sûr ! Oui. Les calamites naturelles peuvent être combattues avec des moyens matériels et physiques, mais une calamité politicienne, à l’instar du péril wadien, ne peut être combattue qu’en usant d’un patriotisme sans faille, un courage sans condition et beaucoup d’abnégation. Voilà pourquoi, il est de nécessité de nous mobiliser tous pour une journée internationale de protestation le samedi 18 décembre 2010 qui marquera le début de la grande offensive pour en finir avec ces bandits-mercenaires de première heure. Si nous devons prier Dieu, c’est de lui demander de nous donner davantage de santé et de clairvoyance d’esprit pour affronter les ennemis de notre pays jusqu’à ce qu’ils soient détrônés et traduits en justice pour crime contre l’humanité. Sénégalaisement vôtre !
Amath Diouf Animateur Seneweb Radio
De 1987 à 1989, le Sénégal a connu l’une des plus graves calamités de son histoire, après la terrible sécheresse des années 70, en l’occurrence l’invasion des criquets pèlerins ou ce qu’il est convenu d’appeler le péril acridien. Des hectares de terres agricoles et de pâturages ont été infectés et ravagés ; ce qui a entraîné des conséquences désastreuses sur les populations en termes de sécurité alimentaire et causé leur baisse de revenus. En outre, la sécurité humaine fut terriblement affectée. Que l’on se le rappelle, les criquets pèlerins dévastèrent tout quand ils s’abattirent sur les récoltes. Leur invasion des années 87-89 avait tellement bouleversé les gens, occupé les esprits compte tenu de leurs conséquences déplorables au point que lorsqu’on a annoncé un nouveau péril acridien en 2003, selon l’APS, l’imam de la mosquée de Décollé Tarédji (département de Podor, Nord), Amadou Thierno Bâ, a invité les Sénégalais à se remettre à Dieu, estimant que nul ne saurait vaincre les criquets par la ‘’force physique’’. Ce qui montre que beaucoup de sénégalais avaient fini par se résigner et se refugier derrière le fatalisme face à cette calamité naturelle. Quinze années après, nous assistâmes à une nouvelle invasion d’espèces dévastatrices avec leur armature de désolation, de malheurs, de pénurie de gaz, de délestages, de constantes inondations, etc. Et, nous faisons face aux mêmes symptômes de fatalité devant une autre calamité, cette fois-ci politicienne, qui s’est abattue sur le Sénégal depuis maintenant un peu plus de 10ans : le péril wadien. A comparer Wade et sa bande aux criquets pèlerins, nous voyons qu’ils sont plus voraces et dévastateurs que ces bêtes. En quoi sont-ils plus dangereusement dévastateurs ? Là où les criquets pèlerins ont choisi de s’attaquer aux récoltes, Wade et sa clique ont choisi de s’attaquer aux biens des sénégalais, dilapidant tout et s’appropriant inhumainement notre patrimoine foncier et nos ressources financières. Il ne nous reste plus rien. Ils se sont emparés de presque toutes les terres inoccupées, soit pour les vendre soit pour y construire. A cela s’ajoute la bamboula financière, sinon comment pourrions-nous comprendre tous ces milliards qui ont été dépensés pour l’assouvissement les désirs de Wade et sa famille. Le Péril wadien est d’autant plus dangereux pour le Sénégal que sa dette sera payée par plusieurs générations. Avons-nous la possibilité de ne pas nous retrouver au fond de l’abîme ? Bien sûr ! Oui. Les calamites naturelles peuvent être combattues avec des moyens matériels et physiques, mais une calamité politicienne, à l’instar du péril wadien, ne peut être combattue qu’en usant d’un patriotisme sans faille, un courage sans condition et beaucoup d’abnégation. Voilà pourquoi, il est de nécessité de nous mobiliser tous pour une journée internationale de protestation le samedi 18 décembre 2010 qui marquera le début de la grande offensive pour en finir avec ces bandits-mercenaires de première heure. Si nous devons prier Dieu, c’est de lui demander de nous donner davantage de santé et de clairvoyance d’esprit pour affronter les ennemis de notre pays jusqu’à ce qu’ils soient détrônés et traduits en justice pour crime contre l’humanité. Sénégalaisement vôtre !
Amath Diouf Animateur Seneweb Radio
[ V I D E O ] Invité par la CPI : You prône une justice internationale équitable en faveur des dirigeants africains
Argumentant, Youssou Ndour est allé dans le sens de soutenir les thèses véhiculées par certains chefs d’Etat. A savoir que les poursuites initiées par la Cour internationale de justice pour régler des conflits juridiques soumis par les États, et de donner un avis sur des questions juridiques présentées par des organes et agences internationaux agréés, ne ciblaient, pour la plupart, que les chefs d’Etat africains. C’est pourquoi, le chanteur a prôné l’équité en permanence pour une justice internationale. A noter que l’intervention du chanteur sénégalais a coïncidé avec la rencontre, mardi dernier, des membres du tribunal dont des juristes sénégalais rejetant la demande d'annulation des procédures engagées par la CPI contre l'ancien chef de guerre de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba. En effet, la CPI est ce tribunal sensé poursuivre des individus pour génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre ou crime d’agression etc. Après sa brillante intervention devant l’assemblée judiciaire internationale, Youssou Ndour s’est produit, à guichet fermé, mercredi avec son groupe dans la ville industrielle d’Eindhoven dans le cadre d’une tournée européenne de deux mois au cours de laquelle, il devra prester une vingtaine de concerts. Une manière de renouer avec son public. | ||||||||||||||||||
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