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Face à la presse, les mis en cause, arrêtés au complexe socioculturel Oumar Bongo, ont maladroitement essayé d'expliquer leur activités délictueuses. « C’était la première et la dernière fois, ce samedi-là, que je m’étais adonné à ce trafic », a par exemple déclaré l’un des trois faussaires, qui s’activait dans la vente de photographies de guides religieux, de lutteurs ou de musiciens. Les mis en cause avaient été présentés avec des coupures de 2.000 francs Cfa, des bouteilles d'encre vides ou à moitié remplies. «Nous avons acheté avec succès de la banane, mais la tentative de payer la course du taxi a échoué, car le chauffeur a refusé d'encaisser notre argent», avance sans convaincre, son complice.
« Le chauffeur de taxi est venu nous voir dans la même soirée et mes éléments, munis de cette information, ont mis la main sur les trois faussaires surpris tranquillement assis à une table du complexe Oumar Bongo en train de consommer des sandwichs», a indiqué le commissaire Malick Niasse.
Au total, les policiers ont saisi quelque 36.000 francs Cfa en faux billets de 2.000 et des bouteilles d'encre.
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