La mobilisation n’est pas la guerre » Raymond Poincaré
De 1987 à 1989, le Sénégal a connu l’une des plus graves calamités de son histoire, après la terrible sécheresse des années 70, en l’occurrence l’invasion des criquets pèlerins ou ce qu’il est convenu d’appeler le péril acridien. Des hectares de terres agricoles et de pâturages ont été infectés et ravagés ; ce qui a entraîné des conséquences désastreuses sur les populations en termes de sécurité alimentaire et causé leur baisse de revenus. En outre, la sécurité humaine fut terriblement affectée. Que l’on se le rappelle, les criquets pèlerins dévastèrent tout quand ils s’abattirent sur les récoltes. Leur invasion des années 87-89 avait tellement bouleversé les gens, occupé les esprits compte tenu de leurs conséquences déplorables au point que lorsqu’on a annoncé un nouveau péril acridien en 2003, selon l’APS, l’imam de la mosquée de Décollé Tarédji (département de Podor, Nord), Amadou Thierno Bâ, a invité les Sénégalais à se remettre à Dieu, estimant que nul ne saurait vaincre les criquets par la ‘’force physique’’. Ce qui montre que beaucoup de sénégalais avaient fini par se résigner et se refugier derrière le fatalisme face à cette calamité naturelle. Quinze années après, nous assistâmes à une nouvelle invasion d’espèces dévastatrices avec leur armature de désolation, de malheurs, de pénurie de gaz, de délestages, de constantes inondations, etc. Et, nous faisons face aux mêmes symptômes de fatalité devant une autre calamité, cette fois-ci politicienne, qui s’est abattue sur le Sénégal depuis maintenant un peu plus de 10ans : le péril wadien. A comparer Wade et sa bande aux criquets pèlerins, nous voyons qu’ils sont plus voraces et dévastateurs que ces bêtes. En quoi sont-ils plus dangereusement dévastateurs ? Là où les criquets pèlerins ont choisi de s’attaquer aux récoltes, Wade et sa clique ont choisi de s’attaquer aux biens des sénégalais, dilapidant tout et s’appropriant inhumainement notre patrimoine foncier et nos ressources financières. Il ne nous reste plus rien. Ils se sont emparés de presque toutes les terres inoccupées, soit pour les vendre soit pour y construire. A cela s’ajoute la bamboula financière, sinon comment pourrions-nous comprendre tous ces milliards qui ont été dépensés pour l’assouvissement les désirs de Wade et sa famille. Le Péril wadien est d’autant plus dangereux pour le Sénégal que sa dette sera payée par plusieurs générations. Avons-nous la possibilité de ne pas nous retrouver au fond de l’abîme ? Bien sûr ! Oui. Les calamites naturelles peuvent être combattues avec des moyens matériels et physiques, mais une calamité politicienne, à l’instar du péril wadien, ne peut être combattue qu’en usant d’un patriotisme sans faille, un courage sans condition et beaucoup d’abnégation. Voilà pourquoi, il est de nécessité de nous mobiliser tous pour une journée internationale de protestation le samedi 18 décembre 2010 qui marquera le début de la grande offensive pour en finir avec ces bandits-mercenaires de première heure. Si nous devons prier Dieu, c’est de lui demander de nous donner davantage de santé et de clairvoyance d’esprit pour affronter les ennemis de notre pays jusqu’à ce qu’ils soient détrônés et traduits en justice pour crime contre l’humanité. Sénégalaisement vôtre !
Amath Diouf Animateur Seneweb Radio
De 1987 à 1989, le Sénégal a connu l’une des plus graves calamités de son histoire, après la terrible sécheresse des années 70, en l’occurrence l’invasion des criquets pèlerins ou ce qu’il est convenu d’appeler le péril acridien. Des hectares de terres agricoles et de pâturages ont été infectés et ravagés ; ce qui a entraîné des conséquences désastreuses sur les populations en termes de sécurité alimentaire et causé leur baisse de revenus. En outre, la sécurité humaine fut terriblement affectée. Que l’on se le rappelle, les criquets pèlerins dévastèrent tout quand ils s’abattirent sur les récoltes. Leur invasion des années 87-89 avait tellement bouleversé les gens, occupé les esprits compte tenu de leurs conséquences déplorables au point que lorsqu’on a annoncé un nouveau péril acridien en 2003, selon l’APS, l’imam de la mosquée de Décollé Tarédji (département de Podor, Nord), Amadou Thierno Bâ, a invité les Sénégalais à se remettre à Dieu, estimant que nul ne saurait vaincre les criquets par la ‘’force physique’’. Ce qui montre que beaucoup de sénégalais avaient fini par se résigner et se refugier derrière le fatalisme face à cette calamité naturelle. Quinze années après, nous assistâmes à une nouvelle invasion d’espèces dévastatrices avec leur armature de désolation, de malheurs, de pénurie de gaz, de délestages, de constantes inondations, etc. Et, nous faisons face aux mêmes symptômes de fatalité devant une autre calamité, cette fois-ci politicienne, qui s’est abattue sur le Sénégal depuis maintenant un peu plus de 10ans : le péril wadien. A comparer Wade et sa bande aux criquets pèlerins, nous voyons qu’ils sont plus voraces et dévastateurs que ces bêtes. En quoi sont-ils plus dangereusement dévastateurs ? Là où les criquets pèlerins ont choisi de s’attaquer aux récoltes, Wade et sa clique ont choisi de s’attaquer aux biens des sénégalais, dilapidant tout et s’appropriant inhumainement notre patrimoine foncier et nos ressources financières. Il ne nous reste plus rien. Ils se sont emparés de presque toutes les terres inoccupées, soit pour les vendre soit pour y construire. A cela s’ajoute la bamboula financière, sinon comment pourrions-nous comprendre tous ces milliards qui ont été dépensés pour l’assouvissement les désirs de Wade et sa famille. Le Péril wadien est d’autant plus dangereux pour le Sénégal que sa dette sera payée par plusieurs générations. Avons-nous la possibilité de ne pas nous retrouver au fond de l’abîme ? Bien sûr ! Oui. Les calamites naturelles peuvent être combattues avec des moyens matériels et physiques, mais une calamité politicienne, à l’instar du péril wadien, ne peut être combattue qu’en usant d’un patriotisme sans faille, un courage sans condition et beaucoup d’abnégation. Voilà pourquoi, il est de nécessité de nous mobiliser tous pour une journée internationale de protestation le samedi 18 décembre 2010 qui marquera le début de la grande offensive pour en finir avec ces bandits-mercenaires de première heure. Si nous devons prier Dieu, c’est de lui demander de nous donner davantage de santé et de clairvoyance d’esprit pour affronter les ennemis de notre pays jusqu’à ce qu’ils soient détrônés et traduits en justice pour crime contre l’humanité. Sénégalaisement vôtre !
Amath Diouf Animateur Seneweb Radio
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