Nestlé Sénégal veut la cessation de la commercialisation du nouveau lait ‘contrefait’ appelé Mido, sous astreinte de 50 millions par jour de retard ainsi que le retrait définitif du produit laitier sur le marché. Les fabricants de Nido qui accusent les deux sociétés Senfood et Afico notent cinq éléments de similitude entre les deux produits. Réponse du juge : le lundi 25 octobre.
Aujourd’hui, deux sociétés de la place sont accusées d'avoir commercialisé le nouveau produit laitier ‘contrefait’. Il s'agit des sociétés Senfood (qui tient ses locaux à l'unité 19 des Parcelles assainies) et Afico (dont le siège social se trouve à Ouest foire, en face de l'agence Ecobank de Yoff).
Si la justice est entrée en jeu dans cette affaire, c'est parce que les multiples interpellations pour le retrait du produit contrefait sur le marché n'ont pas enregistré les résultats escomptés. En effet, une lettre a été notifiée à ces deux sociétés accusées de contrefaçon de marque frauduleuse. Dans ladite lettre, il leur a été mis en demeure de cesser la commercialisation du produit Mido qui constitue un ‘produit contrefait’. Malheureusement, les nombreuses démarches entreprises pour inciter Senfood et Afico à cesser ces ‘troubles manifestement illicites’ sont demeurées vaines. Et c'est ainsi que le combat a été transféré sur le terrain judiciaire.
Aujourd'hui, Nestlé Sénégal veut la cessation de la commercialisation du lait contrefait appelé Mido, sous astreinte de 50 millions de francs Cfa par jour de retard ainsi que le retrait définitif du produit sur le marché. L'audience s'est tenue dans la matinée d'hier lundi, devant le juge des référés qui a tenu ses audiences à la salle 3 du nouveau palais de justice de Dakar. La partie adverse va apporter la réplique aux conclusions déposées auprès du juge, le lundi 25 octobre prochain. C'est à partir de ce moment que la vérité judiciaire va éclater dans cette histoire d'imitation frauduleuse de marque.
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